Deux nouveaux jours de grève pour les fonctionnaires membres du SFPQ

Deux nouveaux jours de grève pour les fonctionnaires membres du SFPQ
Quelque 240 employés de la fonction publique de Drummondville ont tenu une première journée de grève le 30 mars dernier. (Photo : Archives - Ghyslain Bergeron)

GRÈVE. Quelque 2 600 fonctionnaires membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) au Centre-du-Québec, en Estrie et en Mauricie, sont en grève aujourd’hui et demain, après avoir débrayé une première fois le 30 mars dernier.

À Drummondville, ce sont quelque 240 employés de la fonction publique qui sont en grève. Ceux-ci travaillent notamment du côté du palais de justice de Drummondville, du ministère de la Solidarité sociale, de Retraite Québec, de la Sûreté du Québec et de l’Office des personnes handicapées du Québec.

«Le message envoyé par les membres lors de la première journée de grève a permis de faire bouger la partie patronale à la table de négociation, mais le gouvernement Legault refuse toujours de bonifier suffisamment les conditions de travail pour permettre d’endiguer les problèmes de pénurie de main-d’œuvre qui affectent les services publics dans notre région», déplore Frédérick Dagenais, président régional du SFPQ.

«Selon les données émanant du gouvernement du Québec, depuis 10 ans l’effectif de la fonction publique de notre région syndicale a diminué de 15 %», ajoute-t-il.

Les membres se sont prononcés à 81 % pour la mise en place de moyens de pression pouvant conduire à 10 journées de grève. Ils demandent un rehaussement global de leurs conditions de travail.

«Nos demandes sont pourtant raisonnables : des conditions salariales équitables qui tiennent compte du marché de l’emploi et de l’inflation galopante. Bien que nous l’ayons mis en garde des impacts négatifs sur nos membres et sur sa capacité de recrutement dans un marché de l’emploi plus volatil que jamais, le gouvernement Legault continue de faire à sa tête et ce sont les services publics qui en souffrent. L’État québécois ne fait plus le poids comme employeur devant les conditions salariales offertes par les autres employeurs du secteur privé, des municipalités ou du fédéral», rappelle M. Dagenais.

Rappelons que la négociation porte sur le renouvellement de la convention collective de quelque 26 000 membres du SFPQ occupant majoritairement des emplois de bureau et de techniciens dans les ministères et organismes québécois. Leur convention collective est échue depuis le 1er avril 2020. (MD)

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