Des centaines de Drummondvillois ont appuyé le convoi de la liberté

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Par Lise Tremblay
Des centaines de Drummondvillois ont appuyé le convoi de la liberté
(Photo : Ghyslain Bergeron)

MANIFESTATION. Des centaines de personnes ont convergé vers les ponts d’étagement de la région afin d’appuyer le convoi de la liberté, qui est passé sur l’autoroute 20, à la hauteur de Drummondville, ce vendredi vers midi.

Un manifestant a écrit, en marchant dans la neige, le mot liberté. (Photo : Gino Hamel)

Des gens, affiches ou drapeaux en main, se sont massés tant sur le pont d’étagement du boulevard Foucault, du chemin du Golf que sur ceux des boulevards Saint-Joseph et Lemire. Plusieurs dizaines de personnes ont aussi applaudi avec énergie le convoi à partir du Manoir Trent et de la rue Girardin, à Drummondville.

Sur place, les citoyens ont manifesté dans le calme. La majorité ne portait pas de masque. De nombreux automobilistes ont encouragé les manifestants en klaxonnant à tout rompre.

Sylvie Gravel, (Photo Lise Tremblay)

«Nous sommes camionneurs. Nous sommes ici parce que nous n’avons plus de travail depuis le mois de décembre, car nous ne sommes pas vaccinés. On allait en Californie trois fois par mois. On aimerait bien ça pouvoir passer. On est pour la liberté. On pourrait bien travailler au Canada, mais avec la glace et les températures dans l’Ouest canadien, ça ne me tente pas. J’espère que tout ça va faire changer les choses», a exprimé Sylvie Gravel, une camionneuse drummondvilloise qui exerce ce métier depuis huit ans.

Aussi sur le pont d’étagement du boulevard Saint-Joseph, une jeune entrepreneure, accompagnée de quelques amis, avait apporté un drapeau patriotique coloré pour appuyer le mouvement.

«Les camionneurs ne manifestent pas juste pour leur cause. Ils manifestent pour toutes les mesures débiles qui nous sont imposées. On fait ça pour nos enfants aussi. J’ai un commerce à Drummondville, Studio Vertical, et il est en train de mourir», a exprimé Julie Marois, excédée par la situation actuelle.

Julie Marois. (Photo Lise Tremblay)

Un peu plus loin, trois amis, qui avaient pris soin de préparer des affiches sur lesquelles on pouvait lire les mots «merci» et «liberté» appréciaient le caractère pacifique de l’événement.

«Nous sommes ici pour appuyer les camionneurs qui s’en vont manifester à Ottawa dans le but de lever toutes les restrictions qui sont abusives à nos yeux. Je pense qu’il faut les remercier, car il s’agit d’un moyen de pression efficace. J’aime beaucoup qu’il s’agisse d’un mouvement pacifique. Partout, on entend les termes amour, paix et fraternité et ça fait du bien. On fait ça pour nos enfants aussi. On espère que ça va faire changer les choses, mais je crois que ça va prendre plusieurs événements comme ceux-ci», a indiqué une trentenaire, qui a aussi déploré l’absence de débats entre médecins pour tout ce qui concerne la vaccination. «Il y a deux avis médicaux différents et, malheureusement, on n’a jamais vu le côté médical qui n’est pas d’accord avec les mesures et le vaccin. J’espère qu’on pourra les entendre pour être capable de prendre une décision éclairée», a-t-elle ajouté.

(Photo Lise Tremblay)

Rappelons que des camionneurs de tout le pays réclament l’abolition des mesures sanitaires imposées par les autorités gouvernementales en raison de la pandémie de la COVID-19. Ceux-ci s’opposent précisément au fait qu’ils doivent réaliser une quarantaine de 14 jours après avoir traversé la frontière canado-américaine, s’ils ne sont pas vaccinés.

Une manifestation est prévue à Ottawa durant la fin de semaine.

Soulignons en terminant que la Sûreté du Québec était présente sur l’ensemble des lieux de manifestation à Drummondville.

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