CULTURE. La directrice générale de la Maison des arts de Drummondville, Marie-Pierre Simoneau, s’est réjouie des assouplissements aux mesures sanitaires annoncées par le gouvernement Legault, même si elle souhaitait que les salles de spectacles soient ouvertes au maximum de leur capacité.
«Les diffuseurs majeurs – dont la Maison des arts fait partie – visaient un retour à 100% plutôt que de revenir à 50%. Je ne peux pas être fâchée contre le fait qu’on ouvre nos salles. On est quand même content, mais ça amène son lot de complexité. Le casse-tête se poursuit», indique-t-elle.
Plusieurs spectacles qui figurent dans la programmation du mois de février ont été vendus sans contrainte de capacité. Mariana Mazza, Dominic Paquet, Mario Pelchat et Matt Lang font entre autres partie du lot. Certaines représentations auront lieu, d’autres seront reportées et une poignée d’entre elles seront annulées. «On fait du cas par cas. C’est un bon travail de stratégie et d’organisation», indique Marie-Pierre Simoneau.
L’équipe de la Maison des arts doit prendre en compte plusieurs facteurs avant de prendre une décision. La disponibilité de l’artiste fait partie des critères, dans le cas où le spectacle doit être divisé en deux plages horaires.
«On a eu des échos comme quoi les artistes commencent à être très fatigués. Ils ont fait beaucoup de spectacles avant Noël. Souvent, ils ont fait deux représentations pour un spectacle, dans différentes salles. Ça multiplie leurs performances sur la scène. C’est très exigeant.»
Les détenteurs de billet sont invités à rester à l’affût en surveillant les plateformes de communication de la Maison des arts. Mentionnons que le passeport vaccinal est encore obligatoire et le masque de procédure est requis durant les spectacles.
Marie-Pierre Simoneau espère que la situation sanitaire permettra une ouverture complète prochainement. Pour le moment, le milieu culturel baigne dans l’incertitude. «On n’a pas d’horizon clair concernant la suite des choses. Si on savait ce qui s’en vient en avance, on pourrait travailler en ce sens. Présentement, on doit s’adapter au jour le jour», termine-t-elle.
