ÉDUCATION. Le Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) investira un montant de 201,7 millions de dollars dans de nouvelles infrastructures d’ici 2024.
Ce montant historique pour le CSSDC servira principalement pour la construction de deux nouvelles écoles sur son territoire, dont les travaux sont en cours. Le centre de services entend poursuivre ses démarches pour répondre à la demande grandissante.
«Dans le secteur de Drummondville, on est serrés dans nos écoles. Au niveau de l’espace, ça devient de plus en plus difficile. Avec la venue de la maternelle 4 ans, à moyen et long terme, on aura certainement de la difficulté à accueillir toute notre clientèle. Dans les prochaines années, on va demander encore de nouveaux projets de construction d’école. L’an dernier, on a demandé l’équivalent de deux écoles primaires qui ont été refusées par le ministère de l’Éducation. Cette année, nous allons refaire l’analyse et des demandes», a indiqué Lucien Maltais, directeur général du CSSDC, dans le cadre d’une conférence de presse.
L’école secondaire E, qui aura pignon sur rue dans le secteur Saint-Nicéphore, a obtenu un budget de 142,9 millions de dollars. Il s’agit de l’investissement le plus important du CSSDC. Cette école, qui doit ouvrir ses portes en mai 2024, permettra à 1 256 élèves d’y poursuivre leur cheminement scolaire.
«Ce montant peut paraitre gros, mais il comprend tous les frais liés à la gestion professionnelle, la préparation du terrain, les analyses et tout l’ameublement. L’école aura un atrium sur deux étages, un gymnase de quatre plateaux, une place publique à l’avant et une classe extérieure», a décrit Yves Gendron, directeur du service des ressources matérielles à la CSSDC.
Un montant de 17,5 millions a été attribué à la construction de la nouvelle école primaire des 2 Rivières à Saint-Lucien. Celle-ci offrira 200 places dès juin 2023.
«Le projet initial devait être un agrandissement de l’école. Après avoir expertisé l’établissement un peu plus en profondeur, on s’est aperçu qu’il était préférable de repartir à neuf. C’est la première école dans la région qui va correspondre au nouveau devis technique du ministère pour les nouvelles écoles», a ajouté M. Gendron.
Réalisations pour 2021
Du montant total, 41 millions ont été utilisés pour des projets complétés pour la rentrée 2021. La plus grande part a servi à la construction de l’école primaire D qui accueille actuellement sa première cohorte d’élèves. Un montant de 22,25 millions de dollars a donc été investi dans ce nouvel établissement.
L’autre investissement majeur concerne le secteur de l’alimentation du CFP Paul-Rousseau qui a reçu 13,5 millions pour la construction du centre Alessa. Avec le départ de ce secteur de l’école Marie-Rivier, le CSSDC procède à l’élaboration des plans de réaménagement de l’espace pour y loger les élèves de l’école.
Un montant de 21 millions de dollars a été injecté dans un total de 15 projets du programme de maintien des bâtiments du ministère de l’Éducation. La plupart de ces travaux étaient destinés à améliorer la qualité de l’air dans les écoles. Pour ce faire, des détecteurs de CO2 sans-fil ont été installés dans les classes et dont les données sont transmises en temps réels et affichées dans la classe à la disposition de l’enseignant.
«Les capteurs vont donner trois mesures sur la température, l’humidité et le CO2. Ce sera affiché dans la classe et ce sera une façon transparente de gérer le confort à l’intérieur des classes. Par exemple, en période froide, si l’enseignant doit ouvrir la fenêtre pour réduire le taux de CO2, il pourra l’ouvrir lors des moments opportuns et pour le temps qu’il sera nécessaire pour que le taux de CO2 descende sous le seuil acceptable pour un confort optimal», a expliqué Lucien Maltais. Ce dernier a rappelé que la présence de CO2 dans les classes du CSSDC n’était pas une problématique avant la mise en place de ces mesures.
Finalement, des parts de 1,4 million et 4,1 millions ont servi à l’ajout de classes modulaires aux écoles Jean-Raimbault et La Poudrière. Ces classes modulaires servent à combler les besoins du CSSDC d’ici à ce que l’école secondaire E soit complétée.
La pertinence des classes modulaires sera réévaluée une fois l’école E inaugurée et les territoires pédagogiques redistribués. Tout dépendant des conclusions, ces classes pourraient être ou ne pas être démantelées.