M. Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques,
C’est au nom de mes enfants et petits-enfants que je viens vous proposer à nouveau de transformer le site d’enfouissement de St-Nicéphore en Centre de formation en valorisation des matières résiduelles ultimes, domestiques et agricoles avec un objectif d’enfouissement zéro. Beau défi, n’est-ce pas? Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, disait Lavoisier.
Quand nous parlons d’économies circulaires, je ne crois pas que l’enfouissement fasse partie de ce vocabulaire. La ville d’Edmonton en Alberta a pris un tout autre virage il y a presque 10 ans, de transformer ses matières résiduelles en énergie (éthanol).
Dans vos déclarations, vous dites que tous les sites de la province débordent. Peut-être serait-il temps de réfléchir à de nouvelles initiatives, car dans cinq ans, vous ferez face aux mêmes problèmes. Vous savez, la prévoyance est souvent bonne conseillère.
Vous savez, M. le Ministre, que les citoyens de Drummondville sont les perdants dans ce règlement. Je crois qu’ils méritent un règlement gagnant-gagnant et de choisir l’option de la valorisation est la plus prometteuse pour tous les citoyens du Québec. L’option de débuter par un Centre de formation en valorisation des matières résiduelles permet de s’assurer de ne pas faire de faux pas en éprouvant les technologies avant d’en faire la promotion à toute la province.
En nous associant aux institutions d’enseignement, nous nous assurons de garder nos technologies à la fine pointe et des employés bien formés.
De plus nous avons pris l’initiative de contacter un responsable de Waste Management afin de les sensibiliser à notre proposition de Centre de formation en valorisation. Le 17 juin dernier, nous avons eu acceptation de sa part d’étudier une telle proposition. De plus, cela permet de satisfaire tous les partenaires dans ce dossier et d’assurer la pérennité du site de St-Nicéphore pour de longues années dans l’harmonie.
Nous comprenons qu’il est plus rapide d’imposer des règlements, mais nous croyons sincèrement que l’enfouissement n’est plus acceptable au Québec et que nous sommes présentement dans la capacité de concevoir et produire nos technologies ici. C’est à Trois-Rivières que les composantes de l’usine d’Edmonton ont été fabriquées.
Merci, M. le Ministre de l’attention que vous porterez à notre proposition.
Yvon Jutras, retraité MAPAQ 2006, Génie rural 1972 ITA St-Hyacinthe et résident de L’Avenir
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