NATATION ARTISTIQUE. Rosalie Boissonneault sera la plus jeune des huit membres de l’équipe canadienne de natation artistique qui participera aux Jeux olympiques de Tokyo, au mois d’août prochain.
S’entraînant avec l’équipe nationale senior de natation artistique depuis moins d’un an, la Drummondvilloise de 17 ans visait avant tout une place aux Jeux de Paris en 2024. N’eût été le report de Tokyo 2020 d’une année en raison de la pandémie, celle qui célèbrera son 18e anniversaire en juillet n’aurait pu réaliser ce rêve.
«C’est sûr qu’en août 2020, je n’aurais pas pensé aller aux Olympiques de Tokyo. Mais la première fois que j’ai complété le patron de la routine olympique, j’ai réalisé que je pouvais le faire et que Tokyo était possible», a confié l’étoile montante de la natation artistique, qui sera la seule membre de la formation à ne pas avoir participé aux Jeux panaméricains de Lima en 2019.
Celle qui réside aujourd’hui à Montréal a disputé sa première compétition sur la scène senior il y a quelques semaines, lors de l’épreuve canadienne des Séries mondiales virtuelles. Au cours des derniers jours, elle a également pris part à la Super finale tenue en Espagne.
«C’est mon rêve depuis que je suis toute petite d’aller aux Jeux olympiques, c’est fou que ça se réalise déjà! À mon arrivée, j’ai eu un boost de motivation. Je travaillais fort avant, mais là je voulais en donner encore plus parce que je voyais que c’était possible de me rendre à Tokyo», a affirmé l’ex-nageuse des Nixines de Drummondville dans une entrevue accordée à l’agence Sportcom.
«J’ai réussi à améliorer ma hauteur et j’ai beaucoup travaillé ma synchronisation et mes angles pour qu’ils soient identiques à ceux de l’équipe, a-t-elle ajouté. Plus le temps avançait, plus j’étais capable de m’intégrer.»
Sa présence au sein de l’équipe olympique n’a rien pour étonner ses coéquipières, qui ont pu constater toute sa progression au cours de la dernière année. Surprenante : c’est le mot qui vient à l’esprit d’Andrée-Anne Côté lorsqu’on lui demande de décrire sa jeune coéquipière.
«Rosalie est vraiment solide et réussit toujours à s’adapter, comme le reste de l’équipe. Elle est toujours là pour l’équipe et travaille super super fort. Elle me surprend, parce qu’elle est tellement forte mentalement et très bonne dans l’eau», a souligné la capitaine de l’équipe canadienne.
«Toujours contente d’être là, elle rit dans des moments plus difficiles et reste positive, a poursuivi sa coéquipière Audrey Joly. Tous les défis que tu peux lui donner, elle va les relever et ne va jamais dire non. Elle va le faire, et bien le faire.»
Soulignons en terminant que les spectateurs internationaux ne seront pas admis dans la capitale japonaise lors des Jeux olympiques. (JH)
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