HOCKEY. William Dumoulin n’a pas perdu de temps pour se faire des amis dans le Bas-Saint-Laurent. L’attaquant recrue connaît un solide départ dans l’uniforme de l’Océanic de Rimouski.
Principale surprise lors du camp d’entraînement de l’Océanic, où il s’était présenté en tant que simple joueur invité, William Dumoulin a rapidement été promu au sein du premier trio de l’équipe. Le Drummondvillois de 18 ans revendique déjà trois buts en huit matchs, ce qui représente un sommet parmi ses coéquipiers.
«Les choses se passent bien pour moi jusqu’ici. J’ai commencé lentement, mais ça va mieux de match en match. Au début, j’ai dû m’adapter à la vitesse du jeu et à la grosseur des joueurs. C’est une grosse marche à monter», a expliqué Dumoulin, qui a fait ses classes dans la Ligue de hockey préparatoire scolaire (LHPS).
VOYEZ ou REVOYEZ le deuxième but en carrière de
l’attaquant de 17 ans, William Dumoulin.#LHJMQ #GoNicsGo pic.twitter.com/yTn4XFMUxK— L’Océanic de Rimouski (@oceanicrimouski) November 4, 2020
C’est dès son troisième match que Dumoulin a brisé la glace en inscrivant son premier but en carrière dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). «À partir de là, on dirait que j’ai pris confiance en mes moyens. Les choses se sont enchaînées. Mais je suis conscient qu’il me reste encore pas mal de choses à améliorer dans mon jeu», a affirmé l’ailier droit de 5 pieds, 11 pouces et 187 livres.
Au cours des dernières rencontres, Dumoulin a été jumelé au joueur de centre de 20 ans Andrew Coxhead et à l’ailier gauche de 19 ans Samy Paré. Le trio a vite fait des étincelles.
«On a développé une bonne chimie ensemble. On s’entend bien en dehors de la patinoire et on amène ça sur la glace. Ce sont de bons vétérans. Ils me conseillent et partagent quelques trucs avec moi», a relaté Dumoulin.
Chimie d’équipe
Collectivement, l’Océanic connaît l’un des pires départs de son histoire. La troupe de Serge Beausoleil a perdu ses sept premiers matchs avant d’arracher un premier gain (1-5-0-2) la semaine dernière. C’est d’ailleurs William Dumoulin qui a joué aux héros en touchant la cible dans une victoire de 1-0 contre le Drakkar de Baie-Comeau.
«On a débuté lentement, mais les choses sont en train de se replacer. On travaille fort dans les pratiques et on a augmenté notre niveau de compétition dans les matchs. On est en train de développer une bonne chimie d’équipe», a fait valoir Dumoulin.
«On doit continuer de travailler fort et de bien jouer défensivement. Le reste, ça va se faire tout seul. Il faudra juste profiter de nos chances de marquer quand elles vont se présenter», a ajouté celui qui arbore le numéro 90 chez l’Océanic.
Amorçant nouvelle ère à la suite du départ d’Alexis Lafrenière, la formation rimouskoise figure parmi les équipes les plus inexpérimentées du circuit. «On est jeunes, mais on est bien entourés. On a de bons vétérans qui nous nous aident à aller dans la bonne direction», a souligné le produit des Sénateurs du Collège Saint-Bernard et du Graal du Collège Clarétain.
Étant donné que huit équipes québécoises se retrouvent désormais en zone rouge, l’Océanic se prépare à affronter le Drakkar à quatre reprises en l’espace de huit jours. Habitués d’emprunter le traversier de Matane, les deux grands rivaux ont déjà croisé le fer trois fois depuis la fin du mois d’octobre. En Abitibi-Témiscamingue, les Huskies et les Foreurs sont plongés dans la même situation.
«C’est un peu redondant de toujours jouer contre la même équipe, mais avec la situation de la COVID, on se plaint pas. Dès qu’on a une chance de jouer, on la prend. On veut juste compétitionner et continuer de s’améliorer», a laissé entendre l’athlète né au Nouveau-Mexique, à l’époque où son père Mario Dumoulin évoluait dans le hockey professionnel mineur.
La semaine dernière, un match de l’Océanic a d’ailleurs été annulé dans les instants précédant la mise au jeu initiale en raison d’un cas de COVID-19 chez les Saguenéens. Au lendemain de cet événement, tous les joueurs du club ont subi un test de dépistage qui s’est finalement avéré négatif.