COURSE AUTOMOBILE. À ses premiers pas dans un championnat en monoplace en fin de semaine dernière, Raphael Kiopini n’a pas eu d’aide de la part de sa voiture. Même s’il a terminé quatrième dans l’une des courses, le pilote a dû abandonner les deux autres épreuves à cause de bris de moteur.
«J’ai adoré l’expérience et j’ai acquis beaucoup de connaissances au courant du Grand Prix. On ne peut pas contrôler les ennuis mécaniques», a lancé d’emblée le coureur automobile.
Revenu du Shannonville Motorsport Park en Ontario, le Drummondvillois dresse tout de même un bilan positif de ses premiers vrais tours de piste en Formule 1200. En plus de son quatrième rang sur 14 voitures lors de la première de trois courses, le seul Québécois inscrit dans le championnat a également obtenu une troisième place en qualification.
«Mon objectif de la fin de semaine était tout d’abord de terminer l’épreuve avant de la gagner. Je voulais terminer dans le premier tiers du peloton et on a réussi cela durant la première épreuve. C’est malheureux, car on a eu des problèmes de moteur dans la journée de dimanche. Malheureusement, le moteur a rendu l’âme dans les tours d’échauffement», a analysé Kiopini.
Pilotant la voiture #45 de MarXL Communications, le jeune de 19 ans s’est attiré des éloges des dirigeants de l’équipe. Ses performances se sont rendues aux oreilles d’autres circuits automobiles.
«L’équipe ne s’attendait pas à finir aussi haut au classement, donc on a surpris beaucoup de personnes, autant dans les paddocks de la Formule 1200 que dans certaines équipes de la Formule 1600. Ils sont venus me rencontrer et on a eu des discussions avec des écuries dans des niveaux supérieurs durant le weekend», a raconté le pilote.
Discussions positives
Sous contrat pour seulement ces trois courses, le Centricois cherche maintenant à convaincre son groupe afin de participer à la prochaine manche du championnat canadien, qui aura lieu les 19 et 20 septembre au Canadian Tire Motorsports Park.
Pour le principal intéressé, ses prestations à Shannonville serviront d’arguments supplémentaires afin d’obtenir un volant dans les prochaines semaines.
«Je suis en discussion constante avec eux, a mentionné Kiopini. Je sais que mon potentiel me permet de livrer la marchandise. On va voir dans les prochaines semaines ce qu’il va en être, mais les pourparlers sont très positifs».
Construit à Bowmanville, soit à une trentaine de kilomètres au nord-est d’Oshawa, le circuit principal du Canadian Tire Motorsport Park est d’une longueur de près de quatre kilomètres et possède une dizaine de virages en plus d’être reconnu pour ses élévations qui donnent un défi constant aux pilotes.