DRUMMONDVILLE. Bien que la Ville de Drummondville a craint de connaître des difficultés d’approvisionnement de produits de pavage pour le colmatage des nids-de-poule sur son territoire, elle pourra finalement poursuivre ses travaux, selon certaines priorités.
C’est lundi dernier que le doute s’est installé au sein de l’organisation municipale.
«Présentement, on a des équipes d’affectées à ces travaux d’entretien-là. Un des problèmes qui commence à être important, c’est que présentement, tous les plans de pavage pour lesquels on s’approvisionnait pour obtenir la matière première, qui est du pavage pour réparer les nids-de-poule, sont fermés. Avant qu’ils ferment, on est allé chercher une certaine quantité dans la mesure du possible, mais cette quantité-là commence à s’épuiser. Actuellement, on y va avec les priorités», avait indiqué Francis Adam, directeur général de la Ville durant un point de presse.
Questionnée à savoir si la situation continue de semer de l’inquiétude, la Ville de Drummondville a informé vendredi que l’usine dont il était question a rouvert ses portes, mais selon un horaire réduit.
«Nous avions dernièrement suspendu nos interventions avec l’asphalte tiède pour utiliser les quantités d’asphalte froid que nous avions en réserve. On parle de plusieurs centaines de tonnes. À compter de lundi prochain, et avec la réouverture de l’usine d’asphalte, nous allons recommencer le colmatage des nids-de-poule avec de l’asphalte tiède. Les équipes se concentreront sur le centre-ville et les boulevards Saint-Joseph et Lemire», a informé Thomas Roux, responsable des relations médias pour la Ville.
Opérations de marquage
Quant aux opérations de marquage de la chaussée, elles commenceront au cours du mois de mai, dès que les rues auront complètement été nettoyées et que les températures nocturnes atteindront 10 degrés Celsius. Ces interventions se poursuivront aux mois de juin et de juillet.
Enfin, la Ville de Drummondville tient à préciser qu’elle met en place des pratiques de travail claires pour les employés des travaux publics, et ce, afin de respecter les mesures de distanciation sociale émises par le gouvernement du Québec.
