CINÉMA. Un revirement de situation inattendu surprendra les cinéphiles drummondvillois : les Rendez-vous Québec cinéma (RVQC) auront finalement lieu du 27 au 29 février prochain au cinéma Le Capitol.
Un article publié en début janvier dans L’Express annonçait que les RVQC à Drummondville étaient chose du passé. Toutefois, le cours de cette histoire a pris une direction inopinée.
«On a mis les points sur les «i» avec la Société de développement économique de Drummondville (SDED). Les discussions ont repris, car nous voulions tous que l’événement revienne», explique Ségolène Roederer, directrice générale de Québec Cinéma, qui organise les RVQC.
Bien que le rendez-vous préféré des amateurs de cinéma québécois soit de retour, le déploiement de l’événement ne sera pas à aussi grande échelle que les dernières années, par manque de financement.
«La version sera quelque peu différente. Par les années passées, on prenait vraiment d’assaut la ville avec des activités un peu partout. Il y aura encore un tapis rouge ainsi qu’une programmation qui diffusera plusieurs films québécois», explique Ségolène Roederer.
La programmation entière sera dévoilée dans les prochains jours. Toutefois, on sait déjà que le film Les Nôtres, qui prend l’affiche en fin mars, sera présenté en grande primeur le 28 février. Ce long-métrage met en vedette Emilie Bierre, Marianne Farley et Paul Doucet, notamment. Le tapis rouge se fera en présence de la réalisatrice Jeanne Leblanc et de membres de son équipe.
Par ailleurs, l’organisme Québec cinéma est toujours dans l’attente d’une subvention de la part de la Ville de Drummondville.
«Subvention ou non, les RVQC auront lieu. C’est grâce à la volonté d’Annie Hamel — directrice du cinéma Le Capitol — et du propriétaire Guillaume Venne que l’événement reviendra finalement. Ce qui a été mis en place est unique et il n’était pas question que l’on perde notre élan», fait savoir Mme Roederer, qui a tenu à rappeler la chance exceptionnelle d’avoir une salle de cinéma au cœur du centre-ville.
«Un cinéma au centre-ville, c’est ce qui a de plus tendance au monde!», lance-t-elle.