Le pelletage : des trucs pour éviter blessures et courbatures

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Par Jean-Pierre Boisvert
Le pelletage : des trucs pour éviter blessures et courbatures
Tant qu'à pelleter, autant le faire comme il faut. (Photo : Archives)

PRÉVENTION. Une bonne bordée de neige nous tombera dessus d’ici demain, nous annonce les météorologues. On aura donc à pelleter. Alors autant le faire comme il faut si on veut éviter de joindre les 31 % des Canadiens qui désignent le pelletage comme responsable de douleurs musculaires et articulaires.

Un petit calcul mathématique témoigne en effet de l’effort à déployer. Il tombe en moyenne 210 cm de neige chaque année d’octobre à mai dans notre grande région. Pour déneiger une entrée pour deux voitures de 30 mètres carrés, c’est donc 6300 kg de neige qui est à dégager. Si une pelletée de neige pèse en moyenne 5 kg, c’est donc 1260 fois le même mouvement que vous devrez effectuer pour pelleter.

Selon l’Association des chiropraticiens du Québec, il y a des trucs à appliquer pour éviter blessures et courbatures. En voici neuf :

  1. Faites quelques exercices d’échauffement avant de débuter.
  2. Poussez la neige au lieu de la soulever lorsque c’est possible.
  3. Gardez votre dos droit et forcez en pliant les genoux pour soulever une pelletée de neige.
  4. Gardez la charge de la pelle près de vous afin d’éviter un étirement musculaire.
  5. Pivotez votre corps en entier pour éviter la torsion du tronc en déposant la pelletée.
  6. Prenez plusieurs pelletées légères plutôt qu’une seule très lourde.
  7. Utilisez une pelle légère, ergonomique et adaptée à votre taille.
  8. Prenez le temps de bouger de la bonne façon plutôt que d’aller vite pour finir plus rapidement.
  9. Sortez plusieurs fois pelleter lors d’une tempête plutôt que d’attendre d’avoir un gros amoncellement.

Les chiropraticiens observent chaque année une recrudescence du nombre de consultations en clinique chiropratique à chaque grosse bordée de neige.

«Les patients que nous recevons en clinique après une tempête de neige se présentent principalement avec des douleurs au bas du dos, au cou et aux épaules», fait remarquer le Dr Guillaume Corbin, chiropraticien et vice-président de l’ACQ. Il ajoute que le risque de blessures est d’autant plus grand si le patient qui consulte à la suite d’une séance intense de pelletage avait une condition préexistante qu’il a négligé de soigner.

Il suggère de ne pas ignorer une douleur qui persiste, elle pourrait devenir chronique.

Il faudra donc utiliser de façon sécuritaire cet «outil portatif formé d’une plaque ajustée à un manche».

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