Les Vandoos bantams de retour en finale

Les Vandoos bantams de retour en finale
Les Vandoos bantams AAA ont accédé à la finale de la Ligue de football Montréal-Métro (LFMM) pour une quatrième année consécutive. (Photo : Guy Janelle)

FOOTBALL. Pour une quatrième année consécutive, les Vandoos bantams AAA participeront à la finale de la Ligue de football Montréal-Métro (LFMM).

En demi-finale du tournoi éliminatoire, dimanche, au parc sportif Marchand, la formation drummondvilloise (7-1) a signé une victoire convaincante de 41-8 sur les Diablos de La Prairie (1-7). À la pause de la mi-temps, les champions en titre s’étaient déjà forgé une confortable avance de 34-6, de telle sorte que les recrues ont vu de l’action dans la deuxième portion de la rencontre.

Sans pitié pour leurs adversaires, les Vandoos ont inscrit un touché dès le premier jeu du match. Le quart-arrière Thomas Manseau a sonné la charge avec cinq passes de touché, un majeur un sol ainsi que plusieurs jeux explosifs.

«On a été dominants à tous les niveaux : offensif, défensif et unités spéciales, a souligné l’entraîneur-chef des Vandoos, Jean-Michel St-Laurent. En défensive, on a mis beaucoup de pression sur l’adversaire. On a réussi huit sacs du quart, dont quatre par Xavier Poulin. Nos demis défensifs ont fait trois interceptions. Joakim Daunais en a réalisé deux et Tom Raymond a réussi l’autre.»

En finale de la coupe du Président, les Vandoos se frotteront aux Titans de Saint-Jean-sur-Richelieu (7-1). En saison régulière, les deux équipes ont croisé le fer à deux reprises, soutirant chacune une victoire.

«On s’en va en finale avec les gros bras. On n’arrive pas là par la porte d’en arrière, a affirmé Jean-Michel St-Laurent. On a la même fiche que les Titans, mais je pense qu’on est les favoris au niveau de l’attitude et de l’intensité sur le terrain. C’est sûr que ça va être un match serré. Les deux matchs qu’on a joués contre eux cette année se sont décidés par une seule possession de ballon. Ce n’est pas gagné d’avance, mais je pense qu’on part vraiment avec le gros bout du bâton.»

Dans l’autre demi-finale, les Titans ont vaincu les Wildcats de Laurentides-Lanaudière (3-5) au compte de 28-13. Selon Jean-Michel St-Laurent, son équipe possède les outils nécessaires pour relever le défi qui l’attend en finale.

«Peu importe le sport, c’est toujours une bonne chose de partir le match avec une avance. On doit aussi limiter les punitions, comme on l’a fait en demi-finale. L’autre clé, ce sera de se relever rapidement même si on accorde un gros jeu. Souvent, les équipes qui gagnent sont celles qui gardent la tête haute pendant tout le match. Même si on échappe le ballon ou qu’on accorde un touché, il ne faut pas lâcher», a-t-il exprimé.

«Même si on a l’avance, il faut essayer d’aller planter le dernier clou dans le cercueil de l’adversaire, a-t-il poursuivi. Les Titans ont des joueurs très explosifs en offensive, dont leur porteur de ballon [Ethan Desroches]. Ce sera un bon défi de plaquer ce gars-là. Le premier objectif de notre défensive, c’est d’arrêter leur jeu au sol.»

Cette finale aura lieu ce samedi 9 novembre, dès 15 h, au stade Alphonse-Desjardins de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Jean-Michel St-Laurent. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«Nos adversaires n’ont pas de trajet d’autobus à faire. Ils seront chez eux, dans leurs affaires. C’est un petit avantage pour eux, c’est clair, mais je sais que la foule de Drummond va suivre pour nous encourager», a lancé Jean-Michel St-Laurent.

C’est la sixième fois depuis 2017 que les Vandoos bantams atteignent la finale de la coupe du Président. Le programme drummondvillois a remporté la bannière des champions en 2021 et en 2023.

«Notre avantage, c’est l’expérience. Notre équipe d’entraîneurs est en finale pour une quatrième année de suite. Nos 30 vétérans l’ont aussi vécue l’année passée. C’est tout le temps stressant d’arriver là-bas, mais on va essayer de calmer nos boys et d’y aller un jeu à la fois», a indiqué Jean-Michel St-Laurent.

Par ailleurs, les Vandoos peuvent compter sur un alignement en pleine santé.

«On arrive là confiants. Qu’on gagne ou qu’on perde, on va être fiers de nous. On est déjà sûrs d’avoir une médaille autour du cou; il reste juste à trouver la couleur. On sait qu’on a l’équipe pour aller chercher l’or. On a gagné la saison, alors pourquoi ne pas faire un doublé?», a conclu Jean-Michel St-Laurent.

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