École du Bosquet : «Je suis fier de cet investissement» -Bernard Drainville

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Par Louis-Philippe Samson
École du Bosquet : «Je suis fier de cet investissement» -Bernard Drainville
Le ministre de l’éducation Bernard Drainville a inauguré l’école du Bosquet en compagnie des députés de Drummond-Bois-Francs et de Johnson, de la mairesse et de l’équipe du CSSDC. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉCOLE. La toute nouvelle école secondaire du Bosquet accueillait, lundi matin, le ministre de l’Éducation Bernard Drainville alors que celui-ci procédait à l’inauguration officielle de la première école secondaire de nouvelle génération de la province.

Bernard Drainville a qualifié de «magnifique» l’établissement, construit au coût de 168 millions de dollars, lors de son allocution durant la conférence de presse.

«Je suis très fier de cet investissement-là. On investit comme jamais dans les nouvelles écoles, les agrandissements et les rénovations. Sans vouloir faire de politique, il y a six ans, en 2018, il s’investissait 9 milliards de dollars sur 10 ans pour agrandir rénover et construire. Aujourd’hui, ça atteint presque les 23 milliards. On prouve que l’éducation est une priorité. On voit des résultats concrets de ces investissements», a dit M. Drainville, qui inaugurera un total de 25 écoles cette année.

Bernard Drainville a discuté avec quelques élèves. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Le ministre a aussi souligné que les besoins sont encore grands partout au Québec, mais aussi au Centre-du-Québec. Depuis 2018, Bernard Drainville signale que 18 des 24 projets entamés dans la région sont complétés tandis que les six autres sont en voie d’achèvement.

«On ne fournit pas. Le nombre d’élèves à scolariser ne cesse d’augmenter d’année en année. Il ne faut pas lever le pied et continuer à investir. Le Centre-du-Québec a eu beaucoup de projets notamment parce que la région vit une croissance importante de ce nombre d’élèves. L’école québécoise moyenne a été construite en 1967. On les a construites, mais on n’a peut-être pas suffisamment mis de sous pour les maintenir. Il y a un gros rattrapage à faire», a indiqué le ministre.

Les compliments ont été nombreux à l’endroit de l’école du Bosquet durant les prises de paroles. Questionné à savoir si ce genre d’établissement, nécessitant d’importantes sommes pour leur construction, sera toujours visé à l’avenir, Bernard Drainville a assuré que ce modèle de nouvelle génération demeurera dans la province.

«Avec l’espace, il y a toutes sortes de possibilités qui s’ouvrent. Je trouve ça très intéressant. Je vous rassure, les écoles de nouvelles générations, qu’elles soient du primaire ou du secondaire, elles seront construites avec les mêmes caractéristiques. C’est une décision que nous avons prise. Oui, elles coûtent plus cher, mais on pense que le résultat en vaut la peine. La science dit “si tu te sens bien dans un endroit, ta motivation et ta persévérance seront accrues.” C’est normal parce que l’endroit est trippant; on s’y sent bien», a commenté M. Drainville.

Milieu collaboratif

La collaboration a été le mot-clé de l’inauguration de la première école secondaire en 50 ans sur le territoire drummondvillois. Tant durant sa période de conception qu’aujourd’hui à travers ses locaux, l’école du Bosquet se veut une représentation concrète d’un esprit collaboratif.

La collaboration s’est d’abord manifestée lors de la réalisation des plans. Étant la première école de nouvelle génération au Québec, il a fallu mettre à profit l’expérience de chacun pour imaginer les espaces. Ainsi, des enseignants d’arts et d’éducation physique ont, par exemple, été appelés à identifier les besoins de leurs cours en termes d’espaces et même de rangement pour le matériel.

«L’école du Bosquet est la plus belle parce qu’elle a été construite chez nous par des gens de chez nous. Cette école respire la collaboration. En 2018, nous avons fait équipe pour convaincre le ministère qu’on avait besoin d’une nouvelle école secondaire. Nous avons travaillé en collaboration avec la Société québécoise des infrastructures (SQI) pour élaborer l’école et ça a été impeccable. Pour prévoir les locaux, on a travaillé avec des gens qui travaillent dans les écoles avec les jeunes», a exprimé Lucien Maltais, directeur général du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC).

Lucien Maltais, directeur général du Centre de services scolaire des Chênes. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Le député de Johnson, André Lamontagne, s’est également réjoui pour le secteur de Saint-Nicéphore qui gagne un cœur d’activités, entre autres grâce aux plateaux sportifs auxquels la population a accès. «Il y a toute une vie qui va se bâtir et se développer au fil des années», a soutenu M. Lamontagne.

De son côté, Sébastien Schneeberger, député de Drummond–Bois-Francs, a invité les élèves présents lors de la conférence de presse à prendre soin de leur école. «Chacun qui a mis la main à la pâte pour construire cette école mérite des félicitations. C’est grâce à eux qu’on a un effet «wow» en entrant ici. Les jeunes : prenez-en soin. C’est votre milieu de vie, vous allez en être fiers», a lancé M. Schneeberger.

Quant à elle, la mairesse Stéphanie Lacoste a réitéré à quel point une école peut être le ciment d’une communauté. «Lorsqu’on a ouvert l’école à l’Orée-des-Bois, ça a fait en sorte que le quartier s’est mis à beaucoup gagner. Des voisins se sont mis à aller à la même école, les gens ont commencé à plus se côtoyer. L’école secondaire est une autre étape. Il y a un boum des familles à Saint-Nicéphore. De pouvoir les rassembler autour d’une école secondaire, c’est extrêmement important», a partagé Mme Lacoste.

L’école du Bosquet accueille actuellement plus de 1 100 élèves et a une capacité de 1 400. Le bâtiment compte 43 classes, six laboratoires de science, huit locaux d’arts, un auditorium de 400 places, cinq plateaux sportifs, dont un gymnase quadruple, et de nombreux espaces collaboratifs.

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