La MRC poursuit sa réflexion en matière d’énergies renouvelables

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Par Louis-Philippe Samson
La MRC poursuit sa réflexion en matière d’énergies renouvelables
Les élus de la MRC de Drummond ont visité la centrale d’énergie solaire Gabrielle-Bodis de La Prairie dans leurs démarches de collecte d’informations sur les énergies renouvelables. (Photo : tirée de Facebook, MRC de Drummond)

ÉNERGIES. Dans l’objectif de parfaire leurs connaissances sur les différents types d’énergies renouvelables, plusieurs élus et employés de la MRC de Drummond ont visité, plus tôt cet automne, des infrastructures d’énergies solaire et éolienne en Montérégie.

Les représentants de la MRC ont visité la centrale Gabrielle-Bodis de La Prairie qui produit de l’énergie solaire et le parc éolien Pierre-de-Saurel situé dans et développé selon un modèle communautaire par la MRC du même nom. Lors de ces visites, ils ont été accompagnés par des représentants de la firme Nergica, d’Hydro-Québec, de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) ainsi que des spécialistes et des ingénieurs.

La centrale Gabrielle-Bodis, située à La Prairie, peut produire jusqu’à huit mégawatts d’électricité. (Photo : tirée de Facebook, MRC de Drummond)

«Il y avait des gens avec nous toute la journée pour répondre aux questions plus techniques. L’objectif était que les élus puissent voir, sur place, ce que c’est et poser les questions pour lesquelles on n’avait pas eu de réponse depuis que nous avons commencé. Des enjeux qu’auraient pu vivre Hydro-Québec et la MRC Pierre-de-Saurel entourant ces parcs ont été soulevés. Pierre-de-Saurel nous a mentionné se diriger vers une phase deux de leur projet», a expliqué Line Fréchette, préfète de la MRC de Drummond et mairesse de Saint-Majorique-de-Grantham.

Le projet de la MRC Pierre-de-Saurel étant réalisé entièrement de façon communautaire, son acceptabilité sociale n’a pas posé d’enjeux auprès de la population, ont appris les élus de Drummond.

«On commence à réaliser que l’acceptabilité sociale, comme on l’a vu dans notre rapport de consultation, dépend du contexte. Quand c’est une entreprise privée qui veut s’imposer, il y a une réaction de la population. Mais quand ce sont des projets communautaires qui sont faits dans le respect des citoyens et de leurs critères d’acceptabilité sociale, ils passent mieux», a précisé Mme Fréchette, ajoutant au passage que cette deuxième vision est préférée par la MRC de Drummond.

À la suite de ces visites, la MRC signale que la collecte d’information se poursuit et qu’aucun type ou projet de production d’énergie renouvelable n’a encore été ciblé et décidé. Le potentiel énergétique de la région est aussi à être déterminé. D’ailleurs, les installations de Waste Management (WM) à Saint-Nicéphore ont aussi été visitées afin d’en apprendre plus sur la biométhanisation.

L’organisation municipale est aussi à la recherche de méthodes qui favoriseront l’économie et la réduction de la consommation d’énergie dans un objectif de meilleure gestion.

Inventaire des GES

Relativement à l’élaboration de son plan climat, la MRC de Drummond effectuera un inventaire des émissions de gaz à effet de serre (GES) émis sur son territoire. Ainsi, la firme MNP amorcera, d’ici la fin de l’année, cet inventaire. Celui-ci comprendra les sources d’émissions de GES de la consommation d’énergie des différents secteurs, du transport, incluant les autoroutes, du traitement des matières résiduelles et du compostage, des émissions fugitives issues du réseau de distribution du gaz naturel et de l’agriculture.

Le mandat octroyé à MNP est d’un montant de 23 000 $ qui sera payé à même l’aide financière reçue dans le cadre du programme Accélérer la transition climatique locale (ATCL) volet 1 qui couvre 100 % des dépenses de la MRC reliées à l’élaboration du plan climat.

La Ville de Drummondville, ayant déjà amorcé d’elle-même un inventaire des GES et un plan d’action pour son territoire, pourra obtenir un remboursement de ses dépenses à l’aide des fonds de l’ATCL volet 1 obtenu par la MRC sous certaines conditions.

«Avant que le gouvernement annonce les conventions pour les aides financières au plan climat, Drummondville était déjà prête à faire son inventaire de GES. Pour que la Ville ait accès à la subvention et que ses coûts soient remboursés à 100 %, il faut que toutes les études touchent les 18 municipalités de la MRC. On a donc contacté la firme avec qui a fait affaire Drummondville afin d’utiliser le même protocole», précise la directrice générale de la MRC Christine Labelle.

Le volet 1, soit la rédaction du plan climat de la MRC de Drummond, doit être terminé pour le 15 mars 2027. Une seconde subvention, pour le volet 2, concernant la mise en œuvre des actions, sera accessible à la MRC à ce moment.

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