TENNIS. Deux joueurs du top 100 mondial font partie du tableau principal de la neuvième édition du Challenger de tennis Banque Nationale de Drummondville, qui aura lieu du 10 au 17 novembre.
Finaliste de la compétition l’an dernier, l’Australien James Duckworth débarquera au centre de tennis intérieur René-Verrier en tant que premier favori. L’athlète de 32 ans occupe actuellement le 77e rang mondial, lui qui a déjà atteint la 46e position du classement de l’ATP en 2022.
«En finale du tournoi l’an dernier, James Duckworth avait livré un très bon match contre Zizou Bergs, a rappelé le directeur des tournois professionnels chez Tennis Canada, Francis Milloy, lors d’une conférence de presse tenue mercredi. Au début du mois d’octobre, il a remporté un gros Challenger en Chine. Il a gagné pas moins de 22 titres depuis ses débuts professionnels, en 2011.»
Actuellement répertorié au 99e rang mondial, l’Américain Aleksandar Kovacevic figurera également parmi les favoris du tournoi drummondvillois. Le professionnel de 26 ans a percé le top 75 mondial plus tôt cette année.
«Ce jeune droitier a remporté quatre titres de Challenger en 2023. Il a aussi de très bons résultats en 2024. On a hâte de voir ce qu’il peut faire à Drummondville», a lancé Francis Milloy.
Le Tunisien Aziz Dougaz (198e rang mondial) et le Franco-Américain Maxime Cressy (227e raquette mondiale) seront également à surveiller. Le premier revendique 47 victoires sur le circuit en 2024. Le second a remporté le tournoi drummondvillois en 2020 avant de se hisser au 31e rang mondial en 2022.
Le Québécois Alexis Galarneau en sera quant à lui à une quatrième participation au Challenger de Drummondville. Le Lavallois de 25 ans occupe le 236e échelon au classement de l’ATP, lui qui a atteint la finale d’un tournoi Challenger au Mexique plus tôt cette année.
«Alexis est le seul Canadien qui a réussi à gagner un match cette année à l’Omnium Banque Nationale. Il a atteint le 153e rang mondial plus tôt cette année. Il est toujours plaisant à regarder jouer. Je pense qu’il va avoir de bons résultats», a affirmé Francis Milloy.
L’Ontarien Liam Draxl sera également en action sur le court central du centre René-Verrier. L’athlète de 22 ans est actuellement classé 235e en simple et 152e en double sur la scène internationale.
Le Britanno-Colombien Vasek Pospisil et le Québécois Nicolas Arseneault ont pour leur part reçu un laissez-passer des organisateurs. Âgé de 34 ans, Pospisil est un ancien numéro 25 mondial qui a remporté le tournoi drummondvillois en 2022. Âgé de seulement 17 ans, Arseneault est issu du centre national de Tennis Canada.
Les Canadiens Justin Boulais, Dan Martin, Taha Baadi, Alvin Tudorica et Juan Carlos Aguilar prendront part aux qualifications, qui s’amorceront le 10 novembre. Des athlètes en provenance d’une quinzaine de pays seront en action Drummondville.
Offrant des bourses totalisant 82 000 dollars, le tournoi drummondvillois permettra au vainqueur d’empocher 75 points au classement de l’ATP.
«Comme le savent la plupart des amateurs de la région, de nombreux joueurs qui se sont illustrés sur le circuit de l’ATP sont passés par Drummondville à un moment ou à un autre de leur carrière. Nous avons hâte de voir ce que l’édition de cette année nous réserve», a lancé Francis Milloy, en soulignant que le tirage au sort du tableau principal aura lieu le 9 novembre.
De multiples retombées
En plus de permettre aux jeunes joueurs canadiens de se développer et d’obtenir de précieux points au classement mondial, le Challenger contribue à faire rayonner le tennis dans la communauté.
«Par exemple, si on parle des petits as qui accompagnent les joueurs sur le terrain, ça peut avoir l’air anodin, mais juste ce moment-là, ça peut leur donner une petite passion. Ça réveille quelque chose en eux. Certains démontrent de l’intérêt pour continuer à pratiquer ce beau sport-là», a fait observer la directrice générale du tournoi drummondvillois, Patricia Simard.
De son côté, la mairesse Stéphanie Lacoste a souligné les retombées économiques du Challenger.
«Il y a du monde de partout à travers le Québec qui vient voir le Challenger. C’est bon pour nos restaurateurs, nos hôteliers et nos commerçants. Le Challenger, par sa notoriété et son dynamisme, contribue à faire découvrir la vie économique de Drummondville.»
La politicienne a également salué le travail accompli par la petite armée de 250 bénévoles du Challenger.
«Sans nos bénévoles, cet événement n’aurait pas la même ampleur aujourd’hui. Ils ont le C et le B tatoués sur le cœur. Ils font de longues heures. Ils prennent des congés. C’est presque comme l’ancien Mondial des cultures! Le bénévolat, c’est une culture à Drummondville. C’est qui fait en sorte qu’on a un grand sentiment d’appartenance ici.»
À nouveau cette année, les organisateurs s’attendent à accueillir environ 6300 spectateurs, dont 1300 élèves des écoles primaires de la région. Pour une deuxième année, les amateurs pourront profiter de la description des matchs en direct via une diffusion locale sur téléphone intelligent. Les billets sont disponibles sur le site web du Challenger.
À surveiller dans L’Express Magazine du mois de novembre : une entrevue avec les trois coprésidents du Challenger.
Des statistiques marquantes
- Neuf joueurs du top 70 mondial sont passés par le Challenger de Drummondville.
- Chacun des champions du Challenger a été classé parmi les 55 meilleurs joueurs mondiaux à un moment dans sa carrière
- Lors de l’édition 2023 du US Open, 25 % des joueurs ayant atteint le troisième tour avaient déjà participé au tournoi drummondvillois