Emprise vivante : les élèves de l’école Saint-Étienne en renfort

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Par Emmanuelle LeBlond
Emprise vivante : les élèves de l’école Saint-Étienne en renfort
Les élèves de l’école Saint-Étienne ont participé à la plantation de 3500 végétaux pour le projet Emprise vivante. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ENVIRONNEMENT. La première phase du projet Emprise vivante, mené par le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ), en est à sa dernière ligne droite. Une soixantaine d’élèves de l’école Saint-Étienne ont prêté main-forte, lundi, en participant à une importante journée de plantation.

Leur mission? Mettre en terre pas moins de 3500 végétaux. Les jeunes étaient motivés. En compagnie de ses camarades de classe, Kilian Millette travaillait avec minutie, en écoutant les bons conseils de l’équipe du CRECQ.

Kilian Millette plantait des végétaux pour la première fois. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

Le jeune garçon suivait des étapes précises. «Il faut que tu creuses un trou quand même assez profond. Ensuite, tu retournes le bac et tu pousses avec la pelle pour que ça sorte. Tu prends le cube dans tes mains pour le déposer dans le trou. Après, tu le recouvres de terre et tu l’aplatis», explique-t-il.

Du haut de ses 11 ans, Kilian plantait des végétaux pour la première fois. Il prenait plaisir à l’exercice. «Je suis joyeux. Je me sens comme si j’aidais la Terre», dit-il, avec un large sourire.

Un peu plus loin, son amie Ashley mettait en terre des plants de carottes sauvages. «J’aime planter et voir que grâce à des petites actions on peut rendre la Terre meilleure. Les plantes sont importantes», soutient celle qui est âgée de 10 ans.

Le CRECQ planche depuis un certain temps sur le projet Emprise vivante. L’organisme s’est donné comme mission de préserver et de valoriser la biodiversité dans les emprises de lignes de transport d’électricité.

L’équipe du CREC était présente pour superviser la plantation. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Plusieurs emprises se trouvent sur le territoire du Centre-du-Québec. L’une d’entre elles a attiré l’attention du CRECQ, située juste en arrière du McDonald’s sur le boulevard Saint-Joseph, près du boulevard Mercure. Le terrain, composé de végétations basses, serpente sur près d’un kilomètre vers la rivière Saint-François.

Le CRECQ s’est lancé dans un projet innovant, celui de restaurer cette emprise de lignes de transport d’électricité. Trois phases sont prévues afin de procéder à l’aménagement d’un corridor de biodiversité, composé d’îlots fauniques et floristiques.

La première est celle de la friche urbaine, entre les rues Bégin et Garneau.

Jusqu’à présent, l’organisme a concentré ses énergies sur une bande de terrain près des rues Bégin et Laval. Un sentier en poussière de pierre a récemment été aménagé. Des panneaux d’interprétation seront bientôt installés. Une inauguration est prévue à l’été.

Un sentier a récemment été aménagé. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«On souhaite continuer le sentier devant l’école Saint-Étienne. On veut le relier au boulevard Allard. Notre but est que toute la ville ait accès à ce beau milieu qui était sous-utilisé», fait savoir l’une des chargées de projets du CRECQ, Patricia Gagnon.

Lundi, le coup de main des enfants était plus qu’apprécié de la part de l’organisme. «On a une super belle journée. C’est idéal pour planter. Les enfants sont super enjoués de venir nous aider», observe-t-elle.

Notons que la deuxième phase du projet comprend la restauration du milieu humide, surmonté d’une passerelle, tandis que la troisième visera le secteur près de la rivière Saint-François.

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