FONDATION. Depuis bientôt un an, la Fondation Sainte-Croix/Heriot (FSCH) a emménagé dans ses nouveaux locaux du 1525, boulevard Saint-Joseph, bureau 1, à Drummondville. L’accessibilité et la visibilité ont apporté leur lot de nouveaux visages et l’équipe de travail peut maintenant œuvrer dans un environnement plus adapté aux besoins d’aujourd’hui.
Le manque d’espace était criant à l’intérieur des murs de l’hôpital Sainte-Croix de Drummondville, ce qui a poussé le CIUSSS MCQ à vouloir récupérer des locaux.
C’est le cœur gros que l’équipe de la FSCH a quitté les bureaux qui l’ont vue naître et grandir depuis 1979. Sa présence à l’hôpital constituait un avantage certain pour les employés qui recevaient avec joie le personnel en pause, les bénévoles de l’hôpital et les usagers en visite.
Malgré le déménagement de l’équipe permanente en décembre 2023, la FSCH a conservé un local au centre hospitalier pour faciliter ses opérations. Pour le moment, il s’agit du local 2430 du pavillon d’Youville qui accueille la fondation.
Un vent de renouveau
Nathalie Belletête, directrice générale de la FSCH, dresse un bilan positif de cette première année dans les nouveaux locaux.
«Il y a eu de petits ajustements, mais on est tellement bien ici. C’est plus spacieux et chacun a son bureau. Ça facilite la concentration. C’est lumineux et l’accès est facile tant pour les employés, les bénévoles que les visiteurs», a-t-elle lancé.
Avec un immeuble ayant pignon sur rue, la FSCH a pu constater la venue de nouveaux visages. «Il y a des gens qui hésitaient à venir à l’hôpital, surtout après la crise sanitaire de la COVID-19. Maintenant, le stationnement est près et il y a des places réservées. Cependant, la proximité avec les employés de l’hôpital nous manque. C’était plaisant de recevoir de la visite régulièrement. On rencontrait beaucoup de gens lorsqu’on allait manger à la cafétéria. Justement, on mangeait bien et je dois avouer que le poulet aux olives me manque», a expliqué en riant Mme Belletête.
Afin de justement renouer avec ces contacts perdus, la FSCH est à mettre en place des activités de reconnaissance pour se rapprocher et échanger sur les projets à venir.
Outre les bureaux de la FSCH, les espaces de travail sont un ajout majeur pour la direction et les employés.
«L’accès aux salles de réunion est un gros plus. Il y en a une qui est vraiment typique avec des tables, des chaises et un écran multimédia, mais nous pouvons aussi utiliser l’espace collaboratif qui est plus décontracté où des sofas sont mis à la disposition des employés. Mon équipe est bien et la nouvelle ère est bien amorcée.»
Les campagnes
Chaque année, la FSCH organise une campagne de financement lui permettant d’amasser des fonds qui reviennent directement dans la communauté. «La FSCH vient bonifier par des actions concrètes ce que le gouvernement ne peut offrir. Par exemple, on achète des appareils spécialisés, on a offert des robes de chambre chauffantes pour le département d’oncologie et, comme cette année, on revitalise des lieux. L’unité de psychiatrie de l’hôpital sera complètement refaite. Pas juste un coup de pinceau! Le mobilier sera mis au goût du jour et ce sera moins institutionnel. L’objectif est d’offrir un milieu s’inspirant davantage du domicile familial que du cadre hospitalier, favorisant le bien-être des personnes hébergées ou en visite», a ajouté la directrice générale.
La campagne annuelle Ajoutons du sourire à la psychiatrie a pour objectif d’amasser 400 000$ et les caisses Desjardins du secteur Drummond doublent les dons reçus au 31 décembre 2024, jusqu’à concurrence de 125 000 $.
De plus, au moment d’écrire ces lignes, les marcheurs de l’événement Les Grands défis pour la vie sillonnent le Maroc en trek toujours dans le but de financer la revitalisation de l’unité de psychiatrie de l’hôpital.
Le nouvel hôpital
Enfin, lancée en 2024, «Mobilisée pour la santé» est la trajectoire que s’est donnée la FSCH dans le choix des projets financés avec le CIUSSS MCQ, en attendant le nouveau centre hospitalier.
(Avec la collaboration de Cynthia Martel)
