FESTIVAL. Que ce soit du côté des festivaliers ou des acteurs, plusieurs premières expériences ont été vécues au simili de la Bourbon Street, le Festival Trad-Cajun.
Il s’agit d’une première visite et d’une première journée au festival dans le cas d’Audrey Boudreault et de son amie, toutes les deux originaires de la Rive-Sud de Montréal.
«On voulait venir l’an passé, mais il n’a pas fait beau, alors on n’y est pas allée. On s’est repris cette année et ça bien tombé que La Bottine Souriante et Bosko Baker jouent tous les deux ce dimanche. C’est eux qu’on voulait aller voir!», explique-t-elle.
Les deux trouvent que le mélange entre la culture cajun et québécoise est un peu étonnant, mais tout de même logique linguistiquement. «Je trouve ça très trippant. C’est beau, vivant, chaleureux et le fun. J’ai déjà envie de revenir l’année prochaine», s’enthousiasme Audrey Boudreault.
De leur coté, Éric Labelle et son groupe en sont à leur deuxième journée de festivités. Pour une première fois au festival Trad-Cajun, ils ne sont pas déçus malgré la température un peu frisquette.
«Nous venons de la région de Montréal et je trouve que le festival donne la chance de venir visiter le secteur de Drummondville et il se démarque des autres. En plus, ça donne la chance au monde de découvrir des styles musicaux moins connus et leur permettre de sortir d’une zone de confort», souligne-t-il.
Pour la Drummondvilloise Guylaine Duhamel, l’événement est très bien organisé et offre différents bons choix de musiciens. «Je trouve ça merveilleux d’avoir un festival comme celui-là ici parce qu’on n’est pas obligé d’aller loin pour [écouter des artistes country]», précise celle qui était sur place pendant toute la durée du festival.
Première cagnotte
Pour une première fois cette année, le Festival Trad-Cajun propose un tirage de type 50/50 ou moitié-moitié. Le concept consiste à diviser les fonds amassés équitablement entre le gagnant du tirage et l’organisme soutenu.
Pour cette première édition, la moitié de l’argent sera versée au Club de hockey féminin du Cégep de Drummondville, Les Voltigeurs. L’entraîneur-chef de la formation, Éric Langlois, connait bien Steve Veilleux, cofondateur du Festival Trad-Cajun, et lui a proposé d’essayer le concept pour la troisième édition.
La somme totale de la cagnotte s’élevait à 18 512$. Le gagnant et le montant final ont été révélés à 20h30 dimanche soir.
«C’est une chose qui ne se fait pas dans beaucoup de festivals. On voit qu’il y a tout de même un bon engouement. L’objectif c’est de ramasser des fonds pour nos joueuses afin de payer les dépenses pour nos matchs sur la route. Ce n’est pas toujours facile de trouver des moyens de financement pour certaines équipes sportives, dont la nôtre», détaille M. Langlois.
En plus de promouvoir le tirage, plusieurs joueuses de l’équipe ont participé au festival en tant que bénévoles. L’entraîneur-chef estime qu’il est essentiel pour ces filles de s’impliquer dans la communauté drummondvilloise.
Festivités à la sauce cajun
En plus des différentes performances musicales offertes tout au long de l’événement, de nombreuses propositions culinaires typiques de La Nouvelle-Orléans attendaient les festivaliers. Le bar à huitres du kiosque L’effet-mer a été pour le moins plus qu’achalandé samedi comme le souligne la propriétaire, Pénélope Brien.
«On a eu un rush qui a commencé à 15h30 et a duré jusqu’à 21h45. On n’a jamais arrêté! C’était assez intense, mais le roulement est vraiment bon cette fin de semaine. C’est le fun d’être actif et ne pas rien faire toute la journée contrairement à d’autres festivals que j’ai faits par le passé», souffle celle dont il s’agit d’une première présence à l’événement drummondvillois.
Le groupe La Bottine Souriante a performé à 19h devant une foule bien compacte pendant une bonne heure et quart. Les festivités continuent ce soir jusqu’à 23h. Sara Dufour clôture la troisième édition du Festival Trad-Cajun avec son spectacle sur la scène principale.