SANTÉ. Le député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, salue la visite des députés libéraux hier à l’hôpital Sainte-Croix, mais précise que le projet du nouveau centre hospitalier progresse en coulisses, même s’il n’est pas encore inscrit au Plan québécois des infrastructures (PQI).
À son avis, il est encourageant de voir l’opposition soutenir un projet aussi crucial que celui du nouveau centre hospitalier. Cependant, le député ne manque pas de rappeler que lors des élections de 2022, sous la direction de Dominique Anglade, le Parti libéral du Québec (PLQ), s’était opposé à la création de cet hôpital.
«C’est vraiment un changement de cap qu’on voit aujourd’hui.»
Sébastien Schneeberger tient également à remettre en perspective l’historique du dossier, notant que le PLQ a eu plusieurs années pour agir, sans jamais prioriser cet hôpital.
«Quand la CAQ (Coalition avenir Québec) est arrivée au pouvoir en 2018, le projet n’était même pas sur le radar du ministère de la Santé. Les libéraux n’ont fait aucune action en ce sens les 15 années précédentes. À l’époque de la réforme Barrette, la centralisation des services s’est faite à Trois-Rivières, justement parce que les installations à Drummondville ne le permettaient pas. Pourtant, ils n’ont jamais rien fait pour en améliorer le sort. Ce n’est que depuis 2019-2020 que nous (la CAQ) avons priorisé le dossier», note-t-il.
En ce qui concerne l’avancement du projet, le politicien souligne qu’aucun «retard» n’est à signaler et que celui-ci demeure une priorité.
«Deux études ont débuté au printemps dernier, soit l’étude de faisabilité et celle pour résoudre les problèmes actuels. La recherche de terrain se fait aussi en parallèle. Tout ça, généralement, se fait lorsque le projet est inscrit au PQI. Selon moi, on n’est pas en retard, au contraire, nous avons pris les devants et continuons de faire pression pour que son inscription soit confirmée dans le prochain budget, en mars. D’ailleurs, je rappelle que j’ai obtenu une rencontre d’une heure avec le premier ministre il y a quelques semaines à la rentrée parlementaire uniquement à propos de l’hôpital. Je lui ai vraiment fait comprendre que parmi tous les dossiers, c’est l’hôpital que ça prend. Drummondville a souvent été laissée de côté, mais maintenant, il est clair qu’il n’y a plus de monnaie d’échange sur ce dossier», fait-il valoir fermement.