FOOTBALL. Un autre produit du programme des Vandoos de Drummondville se prépare à faire le saut dans le football universitaire. Raphaël Lemieux fait partie de la prochaine cuvée de recrues du Vert et Or de l’Université de Sherbrooke.
Également courtisé par les Carabins de l’Université de Montréal, Raphaël Lemieux a arrêté son choix sur le programme estrien. Le demi de coin originaire de Saint-Cyrille-de-Wendover se joindra au Vert et Or en 2025.
«J’ai choisi Sherbrooke pour plusieurs raisons, mais la première, c’est pour la proximité, a expliqué Raphaël Lemieux. C’est un aspect important pour ma famille et moi. J’ai été loin de la maison ces dernières années. J’ai joué aux États-Unis et à Montréal. J’avais envie de passer ma carrière universitaire plus proche de la maison.»
La présence des Drummondvillois Louis Leclerc et Luc Sylvain au sein du personnel d’entraîneurs du Vert et Or n’est également pas étrangère à la décision de Raphaël Lemieux. Le premier est entraîneur des demis défensifs et coordonnateur des unités spéciales du programme sherbrookois tandis que le second dirige les quarts-arrières.
«Louis m’a coaché avec Team Québec. S’il y a un coach qui me connaît bien dans le réseau universitaire, c’est bien lui. Je pense que c’est un très bon fit pour nous deux. On a beaucoup de points en commun, à commencer par notre amour du football. On se ressemble à plusieurs niveaux», a affirmé l’athlète de 20 ans, qui a également apprécié sa rencontre avec l’entraîneur-chef Kevin Régimbald.
«J’ai adoré ma visite à Sherbrooke. Les coachs m’ont vraiment fait sentir comme chez moi. Coach Régimbald, c’est une personne intense. Il adore la compétition. Ça me rejoint beaucoup», a ajouté le diplômé en sciences humaines, qui entamera des études en enseignement de l’éducation physique.
Toujours en quête d’un premier succès cette saison, le Vert et Or pourrait être écarté du tournoi éliminatoire pour la première fois en cinq ans. Raphaël Lemieux estime néanmoins que le programme sherbrookois s’appuie sur des bases solides.
«Présentement, l’équipe mise sur beaucoup de bons jeunes. C’est un aspect important à mes yeux. Le programme s’en va dans la bonne direction. Coach Régimbald, c’est vraiment l’homme de la situation pour ramener ce programme dans le bon chemin. J’ai envie d’y croire. J’ai envie de croire au programme. D’ici quelques années, il y a moyen qu’on devienne très compétitifs. On veut ramener le Vert et Or au moins dans le top trois du classement. Je pense que c’est un objectif réaliste», a exprimé celui qui rejoindra un autre produit des Vandoos, le joueur de ligne offensive Justyn Demers, à Sherbrooke.
Ayant aidé le Phénix du Collège André-Grasset à atteindre la finale du Bol d’or dans la première division du circuit collégial en 2023, Raphaël Lemieux veut rapidement s’imposer comme un leader du Vert et Or.
«Mon atout principal, c’est ma vitesse. J’ai travaillé beaucoup là-dessus. Après ça, j’aime le contact. Je n’ai pas peur de ça, bien au contraire. Je veux amener mon talent et mon leadership à Sherbrooke. Je veux être le meilleur coéquipier possible. Je ne suis pas inquiet. Je vais prendre ma place dans cette équipe-là et je vais amener ma marque de commerce.»
Une autre facette du football
En raison d’une blessure à l’épaule, Raphaël Lemieux a dû faire une croix sur sa dernière campagne avec le Phénix.
«J’ai choisi de me faire opérer avant le début de la saison. Ça n’a pas été une décision facile à prendre, mais j’ai eu le support du Phénix et du Vert et Or. J’ai considéré que mon avenir universitaire était plus important que ma dernière saison collégiale. J’aurais aimé ça être là avec Grasset pour aller jusqu’au bout avec eux, mais je pense que j’ai pris la bonne décision», a expliqué celui qui a évolué au sein d’une équipe scolaire en Géorgie, aux États-Unis, il y a quelques années.
En attendant de se joindre au Vert et Or, Raphaël Lemieux prête main-forte au personnel d’entraîneurs des Vandoos et des Voltigeurs du Cégep de Drummondville. Au sein de ces deux programmes dirigés par Michaël Robin, le jeune homme conseille les demis défensifs.
«Michaël Robin a été mon premier mentor. C’est comme un deuxième père pour moi. Il a toujours été là pour moi. C’est une belle opportunité qu’il me donne. J’adore ça! En donnant un coup de main aux Vandoos et aux Voltigeurs, ça m’amène à découvrir une autre facette du football. C’est une partie plus mentale. Jouer et coacher, c’est très différent! Ça m’amène des connaissances qui vont m’être très bénéfiques quand je vais être rendu à l’université.»
Après des années de vaches maigres, le programme des Voltigeurs a connu un solide début de saison dans la division 3 du circuit collégial. Malgré une baisse de régime dernièrement, le club drummondvillois affiche une belle progression.
«Je pense que tout part de Michaël Robin. Son arrivée apporte beaucoup de stabilité au programme. Louis-Jean Guimond fait aussi un excellent travail comme coordonnateur défensif. Ce sont deux coachs qui donnent beaucoup de temps au programme. Je pense qu’on est en train de construire quelque chose de solide», a fait valoir Raphaël Lemieux.
«Je trouve qu’on est un peu dans le même bateau que le Vert et Or. On a beaucoup de jeunes joueurs qui ont un gros impact dans l’équipe. Je pense notamment à Matthew Blais et Justin Beauchemin, pour ne nommer que ceux-là. Ils sont déjà des partants à leur première année collégiale. C’est rare qu’on voie des recrues jouer un aussi grand rôle dans leur équipe. C’est de bon augure pour le futur du programme», a conclu celui dont le frère, le hockeyeur Olivier Lemieux, défend les couleurs de l’Armada de Blainville-Boisbriand.
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