ÉDUCATION. La construction d’un bâtiment temporaire à l’école Saint-Étienne est plus que bien accueillie. Dix nouvelles classes se sont ajoutées à l’établissement scolaire de la rue de Laval, ce qui apporte un vent de renouveau.
Mardi, les membres du conseil d’administration du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) et les collaborateurs de la Ville de Drummondville étaient invités à visiter les nouvelles installations de l’école primaire. L’enthousiasme était palpable.
«C’est une fierté collective. On n’est pas arrivés là seuls. On est arrivés à force de discussions, d’échanges et de combats d’idées. Ce n’est pas juste d’avoir un bâtiment physique. C’est d’avoir une communauté scolaire qui s’est agrandie du tiers», s’est exclamée la directrice Édith Béland.
Celle qui est à la tête de l’école primaire depuis juillet 2023 ne s’attendait pas à mener un tel projet. «C’était une belle surprise. Je suis arrivée en poste quelques semaines avant l’annonce. C’était positif parce que j’ai pu faire partie de la transition», soutient-elle.
Un an de travail se cache derrière la concrétisation du bâtiment temporaire. C’était l’occasion de repartir sur des bases solides. «On a travaillé longtemps pour s’assurer qu’on puisse mixer les valeurs de l’école avec les idées des nouvelles personnes, autant dans notre clientèle (les élèves et les parents) que les nouveaux employés. On en a profité pour repenser nos pratiques et notre code de vie.»
À l’origine, l’école Saint-Étienne est composée de 13 classes. Le bâtiment temporaire, qui est connecté à l’établissement scolaire, offre dix classes additionnelles, une salle multifonction, deux bureaux de professionnels et des blocs sanitaires. L’objectif est de répondre à la hausse constante du nombre d’élèves au primaire.
Les classes, à la fois spacieuses et lumineuses, sont ventilées et climatisées. Elles bénéficient également de mobiliers neufs.
Cette année, pas moins de 422 élèves sont sur les bancs de l’école Saint-Étienne. Plusieurs nouveaux employés se sont joints à l’équipe, et ce, dans divers secteurs tels que la direction, la conciergerie, le secrétariat, l’enseignement ainsi qu’en éducation spécialisée.
La rentrée scolaire n’a pas été de tout repos. «Ça a demandé beaucoup de gestion. On a dû ouvrir l’école une journée plus tard, soit le 3 septembre. Normalement, notre journée d’accueil est le 29 août. On n’était pas installé. On avait encore des boites. On est venu deux soirs pour terminer de s’installer et une journée de plus. On a une équipe vraiment engagée et volontaire.»
L’attribution des classes a été effectuée sans anicroche. Édith Béland voulait s’assurer que tous les niveaux puissent bénéficier des nouvelles installations. Entre autres, des élèves de sixième année côtoient ceux de première année. «Entre les enseignants, ça facilite les discussions. On s’assure d’avoir un vocabulaire commun dans les apprentissages. Au niveau des élèves, ça facilite l’entraide et la collaboration. Par exemple, les grands vont tenir la main des petits pour circuler.»
L’augmentation du nombre d’élèves fait en sorte que le gymnase est utilisé au maximum de sa capacité. «On doit utiliser l’extérieur. C’était déjà dans nos pratiques. On a des sentiers. On les utilise pour la course à pied, le ski de fond et le vélo. On est vraiment beaucoup dehors. Quand il pleut, il faut s’adapter à l’intérieur», indique la directrice, en précisant que la salle multifonction située dans le bâtiment temporaire se révèle utile.
Rappelons qu’en 2019, des classes modulaires ont été aménagées à l’école primaire aux Quatre-Vents, afin de pallier le manque de places-élèves. «Ici, c’est notre deuxième expérience. On a changé un petit peu notre approche. On les appelle les bâtiments temporaires. On a fait un toit en pente. C’est une structure de bois avec des pieux», fait savoir le directeur du service des ressources matérielles, Simon Lavoie.
Le projet représente un investissement de 3,9 M$.