Journées de la culture : faire découvrir le travail des artistes

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Par William Hamelin
Journées de la culture : faire découvrir le travail des artistes
Les citoyens étaient invités à venir visiter l’atelier d’art de Linda Cyrenne ainsi que les œuvres de deux de ses consœurs, dont Nathalie Dupont. (Photo : William Hamelin)

DÉCOUVERTE. À l’occasion des Journées de la culture, qui se déroulent du 27 au 29 septembre, L’Express a rencontré quelques artistes et visité une exposition dans la région de la MRC de Drummond.

Linda Cyrenne a ouvert les portes de son atelier à Saint-Guillaume ce samedi et dimanche. L’artiste peintre spécialisée en peinture sur soie avec techniques mixtes et mosaïque a décidé d’inviter deux de ses consœurs et amies pour l’occasion : Nathalie Dupont, artiste et autrice, ainsi qu’Eneida Hernandez, artiste pratiquant, entre autres, le dessin, la collagraphie et la peinture sur bois.

L’événement célébrant l’art et la culture à travers la province est une opportunité pour chacune d’entre elles de montrer aux gens ne connaissant pas certaines formes d’arts d’oser entrer dans ces lieux de culture et d’apprendre leurs méthodes de travail.

«Mon objectif en venant chez Linda était de montrer aux gens comment un artiste travaille au quotidien dans son univers créatif. Ce qui est intéressant quand on rencontre les citoyens c’est de leur montrer le processus d’un artiste professionnel, que chacun a sa propre méthode, et leur permettre de poser des questions», énonce Nathalie Dupont.

Nathalie Dupont a apporté son cahier de création, comprenant ses croquis et ses textes de poésie, pour montrer sa méthode de travail au public. (Photo : William Hamelin)

En plus de présenter leurs œuvres, les trois artistes proposaient des ateliers pour familiariser les visiteurs avec leur forme d’art, comme la collagraphie, dans le cas d’Eneida Hernandez. «L’art est quelque chose que tout le monde peut faire pour se détendre. C’est une forme d’expression des émotions et des ressentis de chacun», souligne-t-elle.

Linda Cyrenne espère recevoir au moins une cinquantaine de visiteurs sur les deux journées. «Les gens sont toujours aussi étonnés de savoir d’où ça vient [la peinture sur soie] et comment fonctionne la technique. C’est l’occasion d’en parler», estime-t-elle.

Art et environnement

Du côté de Saint-Edmond-de-Grantham, la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement profite des Journées de la culture pour mettre en avant son exposition Éteindre la nuit, présentée depuis le 14 septembre.

Commissariée par la directrice artistique de la Fondation Grantham, Josianne Poirier, l’exposition rassemble sept œuvres de sept artistes d’origines québécoises, canadiennes et internationales : Olivia Boudreau (Québec), Lisa Hirmer (Ontario), Anna Jane McIntyre (Québec), Diane Obomsawin (Québec), Corinne Silva (Angleterre), Carl Trahan (Québec) et D’Arcy Wilson (Toronto).

Selon la médiatrice culturelle pour la Fondation Grantham, Maëlle Bériault, Mme Poirier souhaitait exposer ses recherches effectuées lors de son doctorat portant, entre autres, sur l’aménagement urbain et la luminosité artificielle dans les grands centres urbains nord-américains comme Montréal.

L’œuvre L’obscurité d’Olivia Boudreau est l’une des sept œuvres exposées à la Fondation Grantham cet automne. (Photo : William Hamelin)

Le but de l’exposition est d’illustrer la disparition de l’obscurité à travers deux axes : la cohabitation entre l’espèce humaine et les animaux, et le côté multisensoriel de la nuit. Depuis le vernissage, Mme Bériault affirme que plus d’une centaine de visiteurs sont venus découvrir l’exposition.

«Souvent les gens viennent ici pour voir des œuvres, mais ils repartent avec de nouvelles informations. On vient sensibiliser les gens à propos de plein d’enjeux environnementaux, mais on va les chercher par l’affect. En allant chercher la petite portion d’émotion, on transmet également des faits scientifiques», explique-t-elle.

Les œuvres exposées varient entre la peinture, la bande dessinée et la vidéo. L’exposition Éteindre la nuit sera présente à la Fondation Grantham jusqu’au 3 novembre.

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