DRUMMONDVILLE. L’un a dédié sa vie à l’amélioration des services communautaires et de santé. L’autre a transformé de façon durable le droit d’ici et ailleurs. La troisième a dévoué sa carrière à la communauté. La dernière a fait une différence dans le domaine des soins palliatifs. Ces individus d’exception ont été récompensés, s’élevant au rang d’Officière et Officier de l’Ordre de Drummondville.
Une centaine de personnes étaient réunies au Best Western Hôtel Universel, à l’occasion d’une cérémonie tenue mardi. À l’issue de la soirée, dix nouveaux citoyens ont été intronisés au sein de l’Ordre de Drummondville.
«Nous soulignons le caractère remarquable de Drummondvilloises et Drummondvillois qui donnent toujours un peu plus, du temps, de l’engagement et surtout de l’énergie. Ce soir, une nouvelle cohorte de lauréats est intronisée. Drummondville compte de nouveaux Officiers et Membres de l’Ordre de Drummondville. Ces femmes et ces hommes contribuent ou ont contribué sur divers plans par leurs exploits, leurs initiatives ou leurs réalisations au dynamisme de la Ville de Drummondville», a souligné la mairesse Stéphanie Lacoste.
Être Officière et Officier de l’Ordre de Drummondville constitue la plus haute distinction possible de reconnaissance civique de la Ville. Les quatre individus honorés sont reconnus pour leur contribution tout au long de leur vie.
L’apport de Pierre Levasseur au sein de la communauté a été souligné. «J’ai été à l’hôpital Sainte-Croix pendant plusieurs années. Quand je suis arrivé, il n’y avait pas d’orthopédie, de gynécologie et d’anesthésie. On manquait beaucoup de services. On a travaillé fort avec l’équipe. L’hôpital est passé du dernier au cinquième rang au Québec quant à la qualité des services et la disponibilité des ressources. C’est ma plus grande fierté», a indiqué celui qui est un modèle de leadership et d’engagement.
Pour sa part, Louis Marquis a un parcours des plus inspirants, alors qu’il a transformé de façon durable le droit au Québec et sur la scène internationale. Depuis le 17 juin 2024, le Drummondvillois d’origine est juge à la Cour supérieure du Québec, ce qui lui permet de mettre de l’avant toutes les expériences qu’il a cumulées au fil des ans.
Louis Marquis garde un profond attachement envers Drummondville. «La personne que je suis et la personne que je veux être a bâti plusieurs facettes de sa personnalité à l’intérieur des frontières de Drummondville, en allant à l’école Jean-Raimbault, en jouant au tennis au parc Woodyatt ou en jouant avec des amis sur la rue Cockburn.»
«Depuis l’âge adulte, j’ai grandi en replongeant constamment dans ces souvenirs d’une ville dynamique et accueillante. Elle est devenue en plus à mes yeux un symbole de fierté en étant résolument tournée vers l’avenir», a-t-il complété.
De son côté, Natalie Théroux était reconnaissante de recevoir le prix d’Officière. «Ce prix n’est pas seulement une récompense personnelle. Il incarne aussi un puissant encouragement à poursuivre mes efforts pour contribuer au bien-être collectif de Drummondville», a dit la directrice générale du Centre communautaire Drummondville-Sud.
Celle-ci a profité de sa tribune pour transmettre un message : «Je vous invite à faire une différence, que ce soit en offrant un café à un voisin au Café-Sud ou consacrer un peu de temps à un organisme. Chaque geste compte et ensemble on peut enrichir la communauté.»
La contribution d’Élizabeth Verrier a également été récompensée. Avec les membres de sa famille, la Drummondvilloise a mis sur pied la Fondation René-Verrier afin d’offrir des services gratuits pour les gens de la région ayant besoin de soins palliatifs et leurs proches aidants. Celle-ci a récemment lancé un centre de jour spécialisé en soins palliatifs de longue durée, soit le Havre d’Élizabeth.
Prix Stella
Le maître du roman noir au Québec, Patrick Senécal, a mis la main sur le prix Stella. Cette distinction récompense des accomplissements ayant eu un impact significatif sur la communauté, en conformité avec les valeurs de l’organisation municipale.
Même si Patrick Senécal réside depuis presque 40 ans dans la métropole, sa ville natale occupe une place de choix dans son cœur. «C’est vrai que je n’habite plus Drummondville, mais Drummondville m’habite encore. Quand je suis parti à 19 ans et que j’ai été étudier à Montréal, je revenais quand même souvent. Mes parents sont toujours ici.»
Celui qui célèbre sa trentième année de carrière aime bien glisser quelques allusions à Drummondville dans ses romans et il ne compte pas arrêter de sitôt.
Membres
Mardi soir, cinq citoyens se sont élevés au rang de Membre, soit Samuel Emond, Joëlle Girouard dans la catégorie économie ainsi que Sabrina Blanchet, Charles Page et Alice Provencher dans la catégorie sports et loisirs.
Notons que les récipiendaires 2024 joignent ainsi les rangs du panthéon de l’Ordre de Drummondville, qui prend place dans la salle du conseil municipal, à l’hôtel de ville.
La Ville de Drummondville décorera aussi l’allée commémorative de l’Ordre de Drummondville, rue Cockburn, entre le boulevard Saint-Joseph et la rue Pelletier, où, chaque année, les plus récents récipiendaires de l’Ordre sont mis en valeur par l’installation d’oriflammes aux lampadaires architecturaux de ce tronçon.
La période de mises en candidature pour l’année de référence 2024 est maintenant ouverte.