Une programmation étoffée pour Mackinaw

Photo de Cynthia Martel
Par Cynthia Martel
Une programmation étoffée pour Mackinaw
Le dévoilement de la programmation s'est déroulé sur la terrasse de la Maison des arts le 18 septembre. (Photo : Ghyslain Bergeron)

DANSE. La compagnie de danse Mackinaw ne chômera pas durant les prochains mois. Plusieurs spectacles, ateliers et événements enrichiront la programmation de la nouvelle saison, qui inclura une dernière célébration de son 50e anniversaire.

En effet, Mackinaw mettra un point final à ses festivités avec un spectacle mémorable rendant hommage à un demi-siècle de création, d’apprentissage et de passion collective, le 9 novembre, à la Maison des arts Desjardins de Drummondville.

Par l’entremise de la danse traditionnelle, la compagnie mettra en scène une véritable célébration vibrante de son parcours, marquée par des souvenirs précieux et des humains qui ont positivement façonné son avenir.

Le spectacle est conçu avec l’aide de nombreux collaborateurs notoires du milieu du spectacle et des arts traditionnels, dont Ian Yaworski aux éclairages, Marc-Antoine Roux à la scénographie, Charles Labrèche et Catherine Bergeron à la direction musicale, Ève Tessier et Louis Roy à la création d’une chorégraphie inédite ainsi que Mathieu Duguay aux costumes, pour ne nommer que ceux-là.

«Ce sont tous des artistes qui ont évolué au sein de Mackinaw et qui continuent de s’y impliquer activement. Je trouve cela particulièrement inspirant!» exprime Árpád-Xavier Bócz, codirecteur général et artistique de Mackinaw.

Veillée de danse TRAD

D’autre part, La Nuit blanche, veillée de danse traditionnelle québécoise avec calleurs et musiciens, sera de retour pour une deuxième édition le 8 mars 2025 au Collège Saint-Bernard. «Ce sera une soirée assurément enlevante avec des artistes bien établis et aussi de la relève Trad du Québec», indique M. Bócz.

Spectacle annuel
Trois danseurs ont offert une prestation de gigue lors du lancement. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Ce n’est pas tout. Le spectacle annuel des élèves de l’école de danse aura lieu à la salle Georges-Dor du Cégep Drummond le 12 avril 2025.

«Le spectacle est toujours un moment bien spécial pour les élèves, souligne Ève Tessier, coordonnatrice de l’école de danse. Il ne s’agit pas d’un simple spectacle de danse; c’est une célébration pour souligner le travail et le dévouement des élèves.»

Précisons qu’il reste encore quelques places pour s’inscrire aux cours.

Spectacles corporatifs

Cette saison, la compagnie aura encore une fois l’occasion de se produire dans de nombreux contextes, autant publics que privés. Cet automne, les interprètes auront la chance de danser sur des bateaux de croisière accostés au port de Québec.

«Cela fait quelques années que nous sommes sollicités pour présenter nos spectacles aux touristes internationaux de passage dans la Capitale. Cela témoigne de la qualité artistique et de l’attrait de notre produit», note Lucie Brouillette.

De plus, en octobre, la compagnie se produira au Sommet international de l’innovation en villes médianes, qui aura lieu à Drummondville. Plus de 300 délégués prendront part à cet événement.

D’autres prestations pour les danseurs sont aussi prévues au calendrier : festivals, congrès corporatifs et spectacles un peu partout dans la province.

Puis, fidèle à sa tradition, la compagnie aimerait participer à une tournée à l’international à l’été 2025. La dernière remonte à 2023 quand les artistes se sont rendus en France pour participer aux festivals Folklore & Partage de Montréal-en-Aude et Folklore du monde de Bédarieux.

Implication active dans la communauté

Par ailleurs, Mackinaw possède de nombreux partenariats avec divers organismes de Drummondville et de la région pour valoriser et démocratiser le patrimoine vivant dans la communauté.

D’abord, le partenariat avec la Caisse Desjardins de Drummondville permet de faire vivre le programme Super-Trad, visant à démocratiser la pratique de la danse traditionnelle québécoise auprès des jeunes du primaire. Cette initiative gagne en popularité.

«En 2023-2024, nous avons donné des ateliers à près de 3500 jeunes de la MRC, ce qui équivaut à 78 ateliers répartis dans 27 lieux différents, incluant 900 élèves du Centre de services scolaire des Chênes», précise Lucie Brouillette, codirectrice générale affaires et opérations chez Mackinaw.

Ensuite, le Club Richelieu Drummondville s’associe depuis plus d’un an à Mackinaw pour présenter le projet «Veillées des jeunes». Ayant lieu dans les Maisons des jeunes, les participants sont invités à plonger dans différents aspects de la veillée de danse traditionnelle. Après avoir touché aux danses callées, à la podorythmie, aux cuillères et à la gigue, les adolescents sont invités à organiser leur propre veillée de danse.

Finalement, Mackinaw offre des ateliers dans de nombreux milieux, que ce soit auprès des membres des clubs de la FADOQ ou bien des différentes communautés culturelles en collaboration avec Intro Drummondville. Des ateliers sont aussi donnés dans les écoles par l’entremise du programme Culture à l’école et du Répertoire des activités d’animations culturelles de la MRC de Drummond.

Nouveau partenariat avec l’OSD
Une bière à l’effigie du 50e de Mackinaw brassée à L’Aubier. (Photo : Ghyslain Bergeron)

En nouveauté, Mackinaw s’associe avec l’Orchestre symphonique de Drummondville pour participer à la série de Causeries musicales «De la gigue au disco». La série explore la relation intime entre la danse et la musique à travers l’histoire.

Visiblement, Mackinaw est sur une belle lancée.

«On se rappelle qu’en 2021, pour la première fois de l’histoire de Mackinaw, on a élaboré une planification stratégique sur cinq ans. Ç’a donc beaucoup aidé en termes de direction et c’est venu confirmer notre mission», précise le codirecteur général et artistique.

«Selon moi, ce qu’on a réussi cette année, c’est de cibler tous nos publics avec la multitude d’activités et d’événements proposés. Bref, tout le travail qu’on a fait pour le plan stratégique et le 50e, bien on est en train de récolter les fruits de ces efforts-là», conclut Lucie Brouillette.

Partager cet article