Les championnes en titre devront «travailler plus fort»

Les championnes en titre devront «travailler plus fort»
La division 2 du circuit collégial québécois de hockey féminin accueillera deux nouvelles équipes cette saison. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Le programme de hockey féminin du Cégep de Drummondville règne sur la division 2 depuis maintenant deux saisons. Rien n’est toutefois gagné d’avance pour les Voltigeurs, qui feront face à de nouveaux défis en 2024-2025.

Auteures de 22 victoires en 26 sorties durant la dernière campagne, les protégées de l’entraîneur-chef Éric Langlois se frotteront à de nouvelles adversaires cette saison. La division 2 du circuit collégial québécois accueillera deux nouvelles équipes, ce qui portera à six le nombre de clubs évoluant dans ce calibre de jeu.

Reléguées de la division 1, les Lynx du Cégep Édouard-Montpetit de Longueuil deviendront aussitôt de sérieuses rivales pour les Voltigeurs. Les Hurricanes du Cégep Héritage de Gatineau ne devront pas être sous-estimées, tout comme les équipes de Trois-Rivières, Thetford et Rimouski.

Éric Langlois. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«La division 2 s’en vient avec un bon calibre, a fait remarquer Éric Langlois. On donne du bon hockey. Avec six clubs, ça va être une belle compétition. À quatre équipes, on se connaissait tous par cœur. Là, quand ça fait un mois que tu n’as affronté une équipe, elle a beaucoup progressé. Il faut que tu fasses tes devoirs. Tu dois t’adapter à l’autre équipe et le contraire est aussi vrai.»

Comme la ligue évolue, les objectifs des championnes en titre évoluent également.

«À quatre clubs, tout le monde fait les séries. Cette année, si tu finis dans les deux premiers au classement, tu as un bye d’une semaine avant le championnat provincial. Si tu as des blessées à la fin de l’année, ce repos devient important. C’est pourquoi on vise d’abord et avant tout une place parmi les deux premières positions», a souligné Éric Langlois.

En mars 2025, le championnat provincial de la division 2 sera disputé du côté de Thetford.

«Personne ne veut abandonner le titre de championnes, mais une chose est sûre : si on veut garder notre championnat, il va falloir travailler plus fort que par le passé», a ajouté l’homme de hockey.

Un premier test

Alors que le camp d’entraînement est déjà amorcé depuis quelques semaines. Éric Langlois s’est dit particulièrement satisfait par les résultats obtenus par ses joueuses aux tests physiques.

«On a vu une grosse progression. Ça démontre que les filles ont pris leur entraînement au sérieux cet été. On aime beaucoup ce qu’on voit jusqu’à maintenant. L’ambiance est bonne. On est déjà dans notre progression.»

Maxim Collin. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

Le week-end dernier, les hockeyeuses drummondvilloises ont vécu un premier test contre les Lynx, subissant un revers de 4-1. Selon Éric Langlois, son équipe a connu des hauts et des bas dans cette partie hors-concours disputée à Longueuil.

«On a pris des bonnes notes. On va essayer de corriger certains détails pour être prêtes pour le début de la saison régulière», a affirmé Éric Langlois.

Dans ce duel, les recrues des Voltigeurs ont pu constater la différence entre le niveau midget et le calibre collégial. «Ça joue un peu plus robuste. Les filles sont un peu plus grandes, un peu plus physiques. Ça demande un ajustement.»

«On a pu voir qu’Édouard-Montpetit, c’est un club qui arrive de la division 1. Le programme a perdu quelques filles, mais ça reste une très bonne équipe qui va se battre pour finir au premier rang.»

«Quant au cégep Héritage, ce n’est pas une équipe de recrues. Leurs joueuses participaient à des showcases en Ontario et aux États-Unis. Il ne faudra prendre personne à la légère», a ajouté celui qui est secondé dans ses tâches par Sébastien Charpentier, Jean-François Nogues, Alexandre Picard et Isabelle Chartrand.

Pour combler le départ de sept joueuses, les Voltigeurs ont recruté trois attaquantes, trois défenseures et une gardienne. Une douzaine de vétéranes sont de retour au sein de l’alignement, dont les finissantes Maxim Collin, Kelly-Ann Reason et Mathilde Queheille.

«On a un peu plus de punch à l’attaque. On est plus équilibrées. En défensive, on est plus imposantes», a souligné Éric Langlois.

Devant le filet, la vétérane de 19 ans Océanne Bélisle sera appuyée par la recrue de 16 ans Lily-Jeanne Simard.

Océanne Bélisle. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«Nos gardiennes, c’est notre plus grosse force. Bélisle a été incroyable l’an passé. Simard arrive ici avec une attitude A1. Elle a toujours le sourire aux lèvres. Nos deux gardiennes ont une éthique de travail irréprochable. Les filles ont de la misère à marquer des buts dans les pratiques, parce que nos gardiennes bataillent sur chaque lancer. Elles n’abandonnent jamais. Ça pousse les filles à être meilleures.»

Si l’objectif ultime du programme consiste toujours à faire le saut en première division, Éric Langlois préfère ne pas regarder trop loin.

«Tout le monde veut jouer dans la division la plus forte pour se comparer aux plus fortes, mais comme coach, je ne contrôle pas ça. Tout ce que je veux, c’est faire progresser mon équipe et l’amener vers un autre championnat. Je dois m’assurer que l’équipe avance à chaque jour pour qu’elle soit prête pour son dernier match», a expliqué l’entraîneur-chef par excellence dans la division 2 la saison dernière.

Les Voltigeurs disputeront leurs deux premières joutes en saison régulière au centre sportif Girardin, les 21 et 22 septembre, dès 13 h.

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