TRAVAUX. Le Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) a décidé de remettre à neuf le pavillon Saint-Édouard afin de l’aménager pour la formation générale aux adultes. D’autres chantiers dans la MRC suivent également leur cours.
En entretien avec L’Express mardi, le directeur du service des ressources matérielles du CSSDC, Simon Lavoie, a abordé la situation de plusieurs chantiers actuels dans les différentes municipalités de la région.
Il a notamment confirmé que plusieurs composantes dans le pavillon Saint-Édouard sont désuètes, comme la chaufferie et les fenêtres, et qu’il faudra effectuer un travail de maintien des actifs pour remplacer les éléments brisés. Les coûts préliminaires estimés de la remise à niveau des installations sont de 2,5 M$ à 3 M$.
La Ville de Drummondville avait refusé d’octroyer, en avril dernier, un permis au CSSDC pour démolir le pavillon en raison de sa valeur patrimoniale et de son «bon état relatif».
M. Lavoie souligne que le CSSDC en profitera pour faire un réaménagement intérieur afin d’y ajouter six classes pour répondre aux besoins du Centre de formation générale aux adultes (CFGA) Sainte-Thérèse. «Ce sera un bâtiment qui sera utilisé par le CFGA, où ils donneront des cours. Cela dit, les classes pourront servir pour d’autres occasions dans le futur», détaille-t-il.
CFP Paul-Rousseau
Du côté du Centre de formation professionnelle (CFP) Paul-Rousseau, le CSSDC a conclu un contrat avec un entrepreneur pour les rénovations post-incendie de l’atelier de soudure et du magasin. Pour rappel, un feu s’était déclaré, il y a plus d’un an, et les élèves ont repris leur cours après quelques semaines.
L’appel d’offres a duré plus longtemps que prévu puisque, initialement, le CSSDC n’avait reçu qu’une seule soumission dont le prix était trop élevé. Il a fallu aussi du temps pour bien refaire le cabanon de traitement des gaz afin de respecter les normes actuelles entourant l’entreposage des gaz de soudure, selon le directeur des ressources matérielles.
Simon Lavoie indique que les travaux pour faire les dernières retouches devraient débuter dans les prochains mois. «On est en voie de d’organiser une rencontre afin de planifier les travaux pour faire les réparations finales. On vise toujours à effectuer le tout sans déranger les élèves. Il va falloir regarder avec l’école pour s’assurer que les cours ne soient pas impactés», explique-t-il.
«Ce qui avait sauvé initialement le bâtiment, c’est une zone de résistance au feu où il y avait les bonbonnes. On l’a refaite selon les nouvelles normes d’aujourd’hui et on l’a poussé à un meilleur niveau de sécurité d’entreposage. C’est sûr que s’il advient un autre incendie, il est possible que le bâtiment soit moins touché que ce qu’il ne l’a été auparavant», espère M. Lavoie.
Nouvelle école à Lefebvre
La construction du nouvel établissement scolaire à Lefebvre suit son cours. Il remplacera l’école Sainte-Jeanne-d’Arc, démolie en mars dernier. L’échéancier ne prévoit pas de retard et le budget respecte les 17 M$ annoncés.
«Tous les systèmes intérieurs sont en cours d’être posés, autant pour la mécanique que pour l’électrique. Les murs sont en train d’être installés et la maçonnerie est sur le point de se faire. Ça avance assez bien. On vise une rentrée scolaire pour 2025», avance M. Lavoie.
Le pavillon des patineurs, qui accueillait jadis l’ancienne maternelle, a été reconstruit. Le directeur des ressources matérielles assure que le CSSDC regarde avec la Municipalité pour partager les locaux du pavillon.
«Annexé à ça, on a tout le traitement des eaux. On va distribuer de l’eau à l’école, la cabane à patin, mais aussi à l’église, qui est également le centre communautaire. On sera un peu un mini centre de distribution pour l’eau potable», illustre M. Lavoie.
Autres dossiers
En rafale, parmi les autres dossiers à surveiller prochainement, le CSSDC compte déposer ce mois-ci ses nouvelles demandes pour la construction d’écoles sur son territoire auprès du Plan québécois des infrastructures (PQI). Les réponses sont attendues pour juin 2025.
Pour ce qui est des terrains du parc Côté sur le boulevard Patrick à Drummondville, le CSSDC prévoit rencontrer la Ville au courant de l’automne pour «élaborer un plan de match et discuter de la suite des choses». La Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) avait refusé, le 17 juin dernier, la demande de dézonage des terrains du CSSDC.
Finalement, pour les travaux envisagés pour l’été 2025, le plan de maintien d’actifs sera déposé sous peu au ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) pour approbation. Les sommes réduites en maintien, passant de 22 M$ à 11M$, le CSSDC concentrera ses efforts sur l’école Jean-Raimbault, où une réfection importante devrait avoir lieu dans l’aile principale.