Les infirmières s’installent pour trois jours devant l’Assemblée nationale

Les infirmières s’installent pour trois jours devant l’Assemblée nationale
Une délégation représentant la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec est présente. (Photo : tirée de Facebook)

MANIFESTATION. Sans contrat de travail depuis plus de 500 jours, les 80 000 membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) prend les grands moyens pour se faire entendre auprès du gouvernement. Ils s’installent pendant trois journées devant l’Assemblée nationale, à Québec.

En cette journée de rentrée parlementaire, des centaines d’infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes ont convergé vers le parlement en début d’après-midi aujourd’hui. Elles manifesteront jusqu’au 12 septembre pour défendre leur droits et crier haut et fort leur mécontentement face aux négociations qui n’aboutissent pas.

«Notre présence aux abords de l’Assemblée nationale a pour but de mettre la pression sur le gouvernement. Nous avons rassemblé des militantes de tout le Québec pour manifester notre mécontentement face à la situation actuelle, où les professionnelles en soins se retrouvent sans convention collective. Cette situation illustre un manque de reconnaissance pour l’expertise de celles qui assurent la santé et le bien-être des Québécois», déclare Julie Bouchard, présidente de la FIQ.

Des membres du syndicat seront présents jour et nuit, reflétant le travail ininterrompu des soignantes. La FIQ invite les parlementaires, de retour à l’Assemblée nationale, à venir rencontrer ces professionnelles en soins, installées au cœur de notre démocratie, là où se prennent les décisions qui affectent directement leurs conditions de travail.

«Les parlementaires, en tant que députés de circonscription, entendent tout autant que nous les témoignages de patients et professionnelles en soins à bout de souffle. Il est crucial de parvenir à une convention collective qui respecte ces professionnelles, faute de quoi les répercussions à long terme sur notre réseau public de santé seront inévitables», soutient Mme Bouchard.

«La FIQ s’est investie pleinement dans le processus de conciliation. Nous croyons fermement qu’il est maintenant temps de sortir de l’impasse et de parvenir à une entente qui reconnaît le travail essentiel des professionnelles en soins, tout en répondant aux besoins urgents de la population. Notre présence ici vise à rappeler l’importance fondamentale du travail en cours à la table de négociation», conclut la présidente de la FIQ.

Un total de 5400 membres de la FIQ travaillent en Mauricie et au Centre-du-Québec. (CGM)

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