COMMUNAUTÉ. Le Festival de la santé mentale déménage au parc Woodyatt, à l’occasion de la deuxième édition qui se tiendra le 21 septembre de 10 h à 16 h.
Alors que la première édition a attiré 250 personnes au parc Adolphe-Demers, le comité organisateur – composé de plusieurs organismes de la région – a fait le choix de déménager l’événement au parc Woodyatt, question d’avoir une plus grande visibilité. «On voulait changer de quartier ne serait-ce que pour sensibiliser d’autres citoyens», indique Christine Boisvert de Pivot Centre-du-Québec.
Cette année, plusieurs activités figurent à la programmation, dont la zumba, le yoga du rire, la jonglerie, la création d’une toile collective et un photobooth. «L’objectif de base est d’amener les gens à prendre soin d’eux», souligne Suzy Jean du Réseau d’aide le Tremplin.
Les organismes présents sur le site animeront un kiosque. Chacun d’eux proposera un atelier différent. «De notre côté, on propose une activité d’acupression. Ce sont des messages qu’on peut faire à nous-même ou à quelqu’un d’autre, en utilisant des points de pression particuliers, que ce soit sur les mains ou sur les pieds», fait savoir Étienne Marquis de l’Association des proches de personnes atteintes de maladie mentale (APPAMM) – Drummond.
La clientèle adulte, issue de tous les horizons, est invitée à prendre part à l’événement. La santé mentale est l’affaire de tous, affirme le comité organisateur. «On dit souvent qu’il y a une personne sur cinq qui a des enjeux de santé mentale directement. Les quatre autres personnes risquent d’être en contact avec elle. L’entourage d’une personne atteinte d’un trouble de santé mentale reçoit aussi l’impact de la maladie», mentionne Étienne Marquis.
La thématique de la deuxième édition est «un geste qui fait du bien». «C’est important de prendre soin de sa santé mentale même si ça va bien. La journée où ça va moins bien, tu as déjà un coffre à outils», souligne Sandrine Vanhoutte du Centre d’écoute et de prévention du suicide Drummond.
Il s’agit d’une initiative du Comité local des organismes communautaires (CLOC) de Drummondville. «La deuxième édition est un tremplin pour le futur. C’est sûr qu’on voit plus gros. Les enjeux en santé mentale sont énormes actuellement. C’est important pour nous de souligner la santé mentale de n’importe laquelle façon tous les ans», dit Danny Lauzière, agent de développement à la Corporation de développement communautaire (CDC) Drummond.