Ouvert ou fermé à la fête du Travail?

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Par Cynthia Martel
Ouvert ou fermé à la fête du Travail?
(Photo : Depositphoto)

CONGÉ FÉRIÉ. Les commerces de détail de biens (magasins, boutiques, points de vente, marchés et autres) ainsi que les établissements d’alimentation dont la surface de vente est de plus de 375 mètres carrés seront fermés au public le lundi 2 septembre, à l’occasion de la fête du Travail.

Toutefois, la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux et le Règlement sur les périodes d’admission dans les établissements commerciaux  n’imposent pas de restriction aux heures et aux jours d’ouverture ni au nombre d’employés des tabagies, des librairies, des restaurants, des établissements situés dans un centre culturel ou sportif, dans un centre hospitalier, dans une aérogare ou dans une zone touristique ainsi que des entreprises offrant principalement des œuvres d’art, des produits d’artisanat, des fleurs ou des produits d’horticulture, des antiquités ou de l’huile à moteur et du combustible.

Les établissements d’alimentation dont la surface de vente est de 375 mètres carrés ou moins (épiceries, dépanneurs, fruiteries, boucheries, certaines succursales de la Société des alcools du Québec) pourront également ouvrir leurs portes sans restriction de personnel toute la journée.

Les pharmacies pourront demeurer ouvertes toute la journée à la condition qu’au plus quatre personnes assurent le fonctionnement de la partie commerciale (excluant les professionnels régis par la Loi sur la pharmacie et les personnes affectées exclusivement à la préparation des médicaments). Soulignons que la Loi et le Règlement ne s’appliquent pas aux commerces de services (comme les salons de coiffure) ni aux bureaux, aux salles de spectacles et aux entreprises manufacturières.

Une infraction pénale

Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie rappelle que le commerçant qui contrevient à la loi en admettant le public dans son établissement ou en annonçant que le public pourra y être admis commet une infraction pénale et est passible d’une amende minimale de 1500 $. De même, le responsable d’un centre commercial qui consent à ce que l’un de ses locataires enfreigne la loi commet, lui aussi, une infraction pénale et est passible de la même amende.

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