Un ancien cimetière découvert à Saint-Germain

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Par Ghyslain Bergeron
Un ancien cimetière découvert à Saint-Germain
Les travaux sur la rue Sainte-Thérèse ont été suspendus et l'endroit est surveillé. (Photo : Ghyslain Bergeron)

FAITS DIVERS. Des travailleurs ont fait une étonnante découverte, mercredi, en effectuant des travaux d’excavation sur la rue Sainte-Thérèse, à Saint-Germain. Un ancien cimetière aurait été découvert, ce qui a mené à l’arrêt immédiat des opérations.

La rue se situe à l’ouest de l’église actuelle du village qui a été construite au début des années 1950, ce qui explique la potentielle présence d’un ancien cimetière et d’ossements humains enfouis.

La Municipalité a rapidement ordonné l’arrêt des travaux et expliqué la situation par le biais d’un communiqué publié sur son site web et les réseaux sociaux.

Les travaux sur la rue Sainte-Thérèse ont été suspendus. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Cette découverte est traitée avec le plus grand respect et la plus grande sensibilité. Une enquête approfondie est actuellement en cours pour évaluer la situation. Nous procéderons au transfert des ossements vers notre cimetière actuel en collaboration avec le Diocèse et la Fabrique. Cette démarche est effectuée avec une attention particulière pour garantir la dignité des défunts. Nous comprenons que cette situation est délicate et souhaitons vous informer que ces circonstances imprévues pourraient entraîner des retards dans les travaux initialement prévus. Nous nous engageons à gérer cette situation de manière appropriée et respectueuse, tout en minimisant l’impact sur les projets en cours», peut-on lire.

La Municipalité est en attente des directives du diocèse pour la suite des procédures.

Dans un ouvrage de Maurice Vallée, historien d’art et de cinéma, l’ancien cimetière était adossé au côté sud de la grande église. Plusieurs croix de fer et de bois côtoyaient pêle-mêle les planches de pin et les stèles de pierre blanche.

La Fabrique a fermé définitivement ce cimetière en 1911. Le terrassement ayant été fait en 1944, le chanoine Roméo Salois y fait ériger un calvaire à la mémoire des défunts, en novembre 1945. Près de 1 700 pionniers, fils et filles de la paroisse d’alors, ont été inhumés à cet endroit entre 1855 et 1911. Près d’un siècle plus tard, un monument en hommage aux pionniers a été inauguré sous la pluie le 11 novembre 2006.

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