Martin Champoux réclame l’équité chez les aînés

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Par Cynthia Martel
Martin Champoux réclame l’équité chez les aînés
Martin Champoux, député de Drummond, aux Terrasses de la Fonderie. (Photo : Gracieuseté)

POLITIQUE. Le député de Drummond, Martin Champoux, est allé à la rencontre de nombreux aînés de la région en début de semaine, dans le cadre de la Tournée nationale du Bloc québécois (BQ), pour faire connaître le projet de loi C‑319, la législation visant à rétablir l’équité chez les aînés.

Pour l’occasion, M. Champoux était accompagné de la députée de Shefford, Andréanne Larouche, porte-parole du BQ pour les aînés, qui était de passage à Drummondville pour faire signer une pétition en soutien à ce projet de loi qu’elle a déposé à la Chambre des communes lors de la dernière session parlementaire.

Rappelons que C-319 vise à permettre aux personnes de 65 à 74 ans de bénéficier de l’augmentation de leur pension, au même titre que les 75 ans et plus, ainsi que d’augmenter le seuil de revenu maximum admissible de 5000 $ à 6500 $, sans incidence sur le calcul du supplément de revenu garanti.

«C’est essentiel pour moi de discuter avec les 65 à 74 ans qui ne comprennent pas, à juste titre, pourquoi elles sont exclues de cette bonification. Elles ont les mêmes besoins que les personnes de 75 ans et plus et sont également les plus touchées par l’inflation persistante qui affecte le pouvoir de tout le monde, sans exception. La hausse du coût de la vie plonge plusieurs aînés dans une situation financière extrêmement précaire où ils peinent à couvrir des besoins essentiels tels que l’épicerie, les médicaments ou le loyer. Sans compter que cette fragilité est souvent accompagnée d’anxiété, d’isolement et d’un grand sentiment d’impuissance qui aggravent encore plus la situation. La détresse financière n’a pas d’âge et le fait que le gouvernement fédéral fasse des économies sur le dos des aînés, c’est purement immoral», se désole M. Champoux.

Le Bloc québécois a réussi à mobiliser le Parlement et à faire adopter C-319 à chaque étape jusqu’ici. Le gouvernement libéral, lui, continue de faire la sourde oreille malgré la volonté d’une majorité de députés à la Chambre, aux dires du député. Il doit prendre les moyens dont il dispose pour le mettre en vigueur sans plus de délais, réclame-t-il.

C’est le travail acharné de la députée Andréanne Larouche, soutenue par l’ensemble de ses collègues bloquistes, qui a permis une telle avancée dans la quête du Bloc d’améliorer le sort des aînés du Québec.

«Mes visites à Drummondville s’ajoutent à celles que je fais un peu partout au Québec pour brosser un portrait juste de la réalité, surtout financière, des aînés. Je vous assure que nous continuerons à porter leurs revendications à Ottawa dès la rentrée parlementaire à la mi-septembre pour exiger du gouvernement qu’il mette un terme à cette discrimination en fonction de l’âge. C’est la moindre des choses pour permettre à celles et ceux ayant contribué à notre société de vivre dignement et décemment», fait savoir Mme Larouche.

«Ce système qui crée deux classes d’ainés, c’est moralement indéfendable, ça fait mal à du monde déjà vulnérable. L’équité pour tous les aînés, c’est une cause qui doit s’élever au-delà de toute partisanerie politique», renchérit le député Champoux.

Les citoyens souhaitant soutenir cette initiative bloquiste peuvent signer la pétition avant le 3 octobre 2024, en ligne ou au bureau du député Martin Champoux, situé au 4e étage des Terrasses St-Frédéric à Drummondville (230, rue Brock, bureau 475).

«Mieux soutenir les aînés a toujours été une priorité du Bloc québécois, en plus d’être une des raisons premières de mon engagement politique. Nos rencontres de cette semaine nous ont permis, à Andréanne et moi, d’entendre les aînés d’ici qui nous ont parlé à cœur ouvert et en toute sincérité de leurs besoins, de leurs préoccupations. Je le prends comme un signe de confiance et soyez assurés que toutes et tous peuvent compter sur nous pour défendre vigoureusement leurs intérêts pour mettre fin à cette injustice une fois pour toutes», laisse tomber Martin Champoux.

 

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