ÉDUCATION. Alors que s’amorce la rentrée, le Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) recherche toujours activement des enseignants. Le recrutement demeure difficile pour le personnel en éducation spécialisé et service de garde.
Au moment d’écrire ces lignes, le directeur général du CSSDC, Lucien Maltais, reconnaît qu’il manque une dizaine de postes d’enseignants à temps plein et à temps partiel à combler. Il reste des postes d’enseignants en éducation spécialisés, dont sept postes à temps plein et deux à temps partiel.
Le plus gros défi, selon M. Maltais, reste au niveau des éducateurs et éducatrices en services de garde. Présentement, le CSSDC doit recruter du personnel pour 15 postes à temps plein et 74 à temps partiel. «Ce sont des chiffres qui vont évoluer rapidement chaque jour puisque le recrutement reste accru dans l’ensemble des écoles», souligne le directeur général.
M. Maltais soutient qu’il n’y aura vraisemblablement aucun impact négatif sur les services puisque « le Service des ressources humaines est sûr de trouver le personnel d’ici la semaine prochaine ».
En ce début d’année scolaire, le CSSDC accueille 600 élèves supplémentaires, répartis également en nombre entre le primaire et le secondaire.
Budget bonifié
Lors de la dernière séance du conseil d’administration, le directeur général du CSSDC a annoncé que le budget alloué pour le maintien de ses bâtiments en 2025 sera de 11 millions de dollars. Cela représente une réduction de 50 % du budget par rapport à celui de 2024 et une bonification par rapport au montant de 4 millions de dollars annoncé en juin dernier.
M. Maltais a précisé que les coupures engendrées par le ministère de l’Éducation ne sont pas uniques à son centre de services scolaire. «Ce que ça veut dire, c’est qu’il y aura moins de travaux l’été prochain. Or, puisque nos écoles sont en bonnes conditions, on va probablement prioriser l’école Jean-Raimbault, où il y a aura, possiblement, un gros projet», a-t-il lancé hier soir.
Le CSSDC compte aussi déposer bientôt une demande pour trois écoles primaires auprès du Plan québécois des infrastructures (PQI) 2024-2034.