Mission accomplie pour la pièce de théâtre «Appelez-moi Stéphane»

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Par Emmanuelle LeBlond
Mission accomplie pour la pièce de théâtre «Appelez-moi Stéphane»
Près de 25 000 billets ont été vendus pour la pièce de théâtre Appelez-moi Stéphane. (Photo : Ghyslain Bergeron)

CULTURE. Alors que la saison estivale tire à sa fin, la Maison des arts de Drummondville et le producteur Monarque peuvent clamer «mission accomplie», alors que les spectateurs ont répondu présent à la pièce de théâtre Appelez-moi Stéphane

«Il y a eu un rendez-vous entre ce show-là et le public drummondvillois. Je suis vraiment content», lance André Robitaille, metteur en scène et coproducteur de Monarque.

Près de 25 000 spectateurs ont assisté à cette pièce de théâtre, présentée à 19 reprises à la salle Léo-Paul-Therrien, ce qui correspond à l’achalandage de la dernière production estivale.

Selon André Robitaille, la comédie Appelez-moi Stéphane a été marquante à sa façon. «Le spectacle a fait beaucoup rire. D’abord, c’était ça l’objectif. On retient aussi le talent des auteurs, Claude Meunier et Louis Saya. C’est un show aussi qui a touché les gens. Il y a quelque chose de surprenant dans ce scénario», souligne-t-il.

André Robitaille est metteur en scène et coproducteur de Monarque. (Photo: Ghyslain Bergeron)

La pièce a mis en vedette Bernard Fortin dans le rôle principal de Stéphane. Les autres membres de la troupe sont Patrice Bélanger (Réjean), Caroline Bouchard (Gilberte), Véronic DiCaire (Jacqueline), Dominic Paquet (Jean-Guy) et Tammy Verge (Louison).

«J’avais des professionnels solides sur scène et ils ont livré la marchandise», affirme André Robitaille.

Aux yeux de Marie-Pierre Simoneau, directrice générale de la Maison des arts, le succès de la pièce de théâtre d’été n’est pas un hasard. Le diffuseur pluridisciplinaire collabore depuis près d’une décennie avec Monarque. Rien n’est tenu pour acquis d’une production à l’autre.

«Ça prend des années à mettre en place une expertise comme celle-là. Je le sais par les témoignages de mes collègues qui partent des saisons à droite et à gauche dans leurs villes. La roue doit être bien huilée avant qu’elle tourne. Ça prend quelques étés. On travaille sur le théâtre d’été à l’année. C’est le plus gros morceau de la Maison des arts», indique-t-elle.

Un succès planétaire à Drummondville

L’été prochain, la Maison des arts et le producteur Monarque fêtera en grand son dixième anniversaire avec La pièce qui tourne mal. «On voulait mettre la main sur ce qu’on a de plus gros sur la planète. On a réussi notre coup. Ça a pris deux ans pour avoir les droits du spectacle», fait savoir André Robitaille.

Cette création britannique – écrite par Henry Lewis, Jonathan Sayer et Henry Shields – sera présentée dans douze villes à travers le monde en 2025, dont Londres, New York, Sydney et… Drummondville.

Le public peut s’attendre à rire, beaucoup. «Comme le titre le dit, les acteurs essaient de jouer une pièce, mais tout tombe, tout se brise, tout ne marche pas. Le comique vient de là. Le décor devient un personnage essentiel et principal. Aux deux répliques, il y a un accident qui arrive. Ça demande beaucoup de répétition et de l’expérience. Tu n’attaques pas ça en début de carrière. J’ai très hâte de traverser ce projet.»

La distribution sera composée d’une douzaine de comédiens, dont Rémi-Pierre Paquin, Fabien Cloutier et le Drummondvillois LeLouis Courchesne. «On amène de magnifiques grandes vedettes. Ça va être une troupe qui va impressionner. On est très fier de notre coup.»

Douze représentations sont déjà au calendrier.

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