Le 12 août, j’achète un livre québécois: les coups de cœur des personnalités d’ici

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Par Emmanuelle LeBlond
Le 12 août, j’achète un livre québécois: les coups de cœur des personnalités d’ici
Quelques personnalités drummondvilloises ont sélectionné leurs lectures préférées, tous genres confondus. (Photo : Deposit)

LITTÉRATURE. À l’occasion de la journée «Le 12 août, j’achète un livre québécois», L’Express a demandé à quelques personnalités drummondvilloises de sélectionner leur roman préféré.

Stéphanie Lacoste

La mairesse de Drummondville a arrêté son choix sur le livre Là où je me terre de Caroline Dawson. «J’ai beaucoup aimé suivre le parcours chaotique d’une personne issue de l’immigration à son arrivée au Québec. Son style d’écriture juste et touchant nous permet de s’ouvrir à une autre réalité et de mieux comprendre le déracinement et surtout l’enracinement», exprime-t-elle.

Martin Champoux a eu un coup de cœur pour le roman S’enfuir : récit d’un otage. (Photo: gracieuseté)

Martin Champoux

Pour sa part, le député bloquiste recommande le roman S’enfuir : récit d’un otage. «Ce livre écrit et illustré par Guy Delisle raconte l’histoire vraie de Christophe André, un travailleur humanitaire qui a été enlevé en Tchétchénie et gardé en otage jusqu’à ce qu’il réussisse à s’évader, 111 jours plus tard. Ce livre est un travail de moine qui a pris 15 ans à réaliser pour M. Delisle, après de nombreux entretiens avec celui qui l’a inspiré», souligne-t-il.

Patrick Senécal

L’auteur à succès recommande le livre Ténèbres de Paul Kawczak. «Il ne s’agit pas d’un roman d’horreur comme telle, mais un roman SUR l’Horreur: l’horreur des actes commis par l’Homme Blanc colonisateur et maître du monde, l’horreur de la violence, l’Horreur de la solitude, et même l’Horreur de l’Amour, présentée paradoxalement comme le seul salut possible. Le tout écrit dans un style qui, malgré quelques passages trop lyriques, est formidable de maîtrise. Roman d’aventures, roman d’amour, roman philosophique, Ténèbres est un livre ambitieux, universel, et qui sort du nombrilisme trop souvent propre à la littérature contemporaine», écrit-il.

Charles Page recommande le livre 234 jours. (Photo: gracieuseté)

Charles Page

L’alpiniste Charles Page a eu la chance de visionner le film Canada Vertical lors du Festival du film de montagne de Banff à la Maison des arts, en février dernier. Le livre l’a tout autant fasciné.

«234 jours, c’est le titre du livre et le temps que ça a pris aux Québécois Guillaume Moreau et Nicolas Roux pour traverser le Canada de son extrémité nord jusqu’au point le plus au sud du pays; une première. Un parcours de 7600 km en ski de fond, en canot et en vélo en traversant l’immensité, les défis et les imprévus. Une démonstration de comment l’humain peut s’adapter et en bonus de quoi faire rêver le cœur aventurier du lecteur.»

Rachel Bissonnette

Rachel Bissonnette encourage les lecteurs à plonger dans l’univers du roman J’étais un héros. (Photo: gracieuseté)

La directrice générale de la Fondation de la Tablée populaire a eu un coup de cœur pour le livre J’étais un héros de Sophie Bienvenu.

«J’étais un héros explore différents thèmes qui touchent beaucoup d’humains… de l’alcoolisme au pardon en passant par les relations familiales. L’histoire suit Yvan, un père alcoolique qui tente de renouer avec sa fille Gabrielle après plusieurs années d’absence, alors qu’il apprend qu’il souffre d’une maladie.»

«C’est toujours le moment où nous tentons de renouer… Le tout vient avec son lot de défis. Le récit est marqué par des moments de tendresse et d’affection, malgré les défis et les tensions inhérents à leur relation», indique-t-elle.

Édouard B. Larocque

Le jeune acteur encourage les lecteurs à découvrir le roman La Faille de Geneviève Guilbault. «J’ai vraiment aimé ce livre, car l’histoire est très originale et facile à suivre. Avec ce livre, j’ai constaté que la lecture, ce n’est pas seulement des mots sur une page, mais des aventures fantastiques à découvrir!», s’exclame-t-il.

Édouard B. Larocque a adoré le roman La Faille. (Photo: gracieuseté)

Stéphanie Bédard

La chanteuse à quant à elle apprécié le roman Famille royale de Stéphane Rousseau. «Je ne prends pas suffisamment de temps pour la lecture dans les dernières années, mais je suis tombée sur un bijou d’autobiographie : celle de Stéphane Rousseau. Je ne m’attendais pas à un talent d’écriture aussi grand. Autant j’ai pu rire, autant ça m’a émue. Les bribes d’histoires de vie de l’humoriste ne sont pas toujours comiques, au contraire. Mais sa façon de se décrire et de naviguer entre les personnages de sa vie, d’une manière crue, mais ludique, m’a permis d’entrevoir l’homme sensible qui se cache derrière cet artiste qui me faisait tant rire, mais qui me touche beaucoup plus maintenant.»

«Sa manière d’écrire nous donne l’impression d’être avec lui, ou du moins de l’entendre nous raconter en toute simplicité des moments clés (pas toujours évidents) de sa vie», complète-t-elle.

(Avec la collaboration de Louis-Philippe Samson)

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