Un monde meilleur imaginé par les artistes d’ici et d’ailleurs

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Par Emmanuelle LeBlond
Un monde meilleur imaginé par les artistes d’ici et d’ailleurs
L’exposition Sous l’œil de l’artiste est une initiative de la Guilde des artistes de la région de Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

CULTURE. La Guilde des artistes de la région de Drummondville et les Poètes réapparus de La Roche-sur-Yon partagent leur vision d’un monde meilleur dans l’exposition Sous l’œil de l’artiste au parc des Voltigeurs.

Quinze peintres drummondvillois et quinze poètes vendéens proposent leur perception d’un monde ouvert à toutes les possibilités. Les membres de la Guilde ont d’abord réalisé un tableau, illustrant leur vision de l’avenir à travers un regard positif. Ils ont ensuite rédigé un texte pour accompagner leur création. De l’autre côté de l’Atlantique, le regroupement de poètes a planché sur la rédaction de poèmes.

La présidente de la Guilde, Linda Cyrenne, a réalisé le jumelage entre les œuvres et les poèmes. (Photo : Ghyslain Bergeron)

La Guilde a ensuite associé les œuvres entre elles, mariant les réalisations québécoises et françaises. «On a reçu une trentaine de poèmes. On avait 23 tableaux. On a jumelé ça. Ça donne un résultat fantastique. On est très content de la qualité des œuvres, autant des artistes que les poètes», se réjouit la présidente de l’association drummondvilloise, Linda Cyrenne.

Les panneaux d’exposition extérieurs ont été installés au parc des Voltigeurs. Les passants peuvent admirer les tableaux qui sont présentés en grand format. Les textes sont placés juste à côté.

«La poésie est selon moi tout aussi importante que l’œuvre. C’est à ne pas négliger. Tous ces poètes vendéens ont mis leur âme dans ce projet-là. J’invite les gens à prendre le temps de s’imprégner de l’œuvre, du titre et de se plonger dans cette poésie. C’est une expérience complète», mentionne Nathalie Dupont, membre du conseil d’administration de la Guilde et artiste multidisciplinaire.

La Wickhamoise a réalisé deux peintures dans le cadre du projet. Elle avait un message précis à livrer par l’entremise de ses créations. «Le premier tableau est un personnage adulte qui marche avec un enfant et qui l’amène dans la découverte du monde. Dans le deuxième, on est dans la connexion entre l’être et l’environnement. Selon moi, c’est à travers soi qu’on transforme le monde.»

L’artiste multidisciplinaire Nathalie Dupont a réalisé deux tableaux.  (Photo : Ghyslain Bergeron)

La nature est un thème omniprésent dans le travail de Nathalie Hébert. Dans ses créations, elle illustre la connexion entre l’humain et la nature. À ses yeux, une forêt peut s’apparenter à un village. «Chaque arbre peut représenter un être vivant, une famille ou une mère avec son enfant», soutient-elle.

Différents médiums ont d’ailleurs été utilisés par les artistes. Pour sa part, la Cyrilloise Annie Gentesse s’est intéressée à l’art numérique. «J’ai décidé d’y aller avec le surréalisme. C’est un personnage inventé qui va s’adonner à planter des petites semences. Le sol est aride. Il n’a rien pour lui. Avec de l’amour, de la patience et du travail, il va réussir à poursuivre sa mission et faire pousser des merveilles. La vie est un peu comme ça. Malgré les travers et les difficultés, on peut arriver à quelque chose», explique-t-elle.

Les membres de la Guilde se considèrent choyées d’avoir participé à un tel projet. «C’est élevant sur le plan de la carrière. Ça donne de la visibilité. Ça permet à des gens qui ne vont pas nécessairement dans les galeries et les musées d’être en contact avec l’art», mentionne la peintre Line Blouin.

Notons que les autres artistes drummondvillois sont Doris Bellefeuille, Joyce Blackburn, Denise Champagne, Caroline Doyon, Sylvie Godin, Eneida Hernandez, Sonia Lachapelle, Francine Laplante, France Letendre et Françoise Rainville.

De plus, une présentation des œuvres originales est prévue dans une exposition pour l’année 2025, ainsi qu’une édition d’un livre d’art.

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