CULTURE. Une murale aux couleurs vibrantes a fait son apparition devant l’école secondaire du Bosquet. C’est l’artiste Izabelle Duguay qui est derrière l’œuvre Rêver mieux, en collaboration avec les membres de la communauté scolaire.
Le personnel administratif de l’école secondaire du Bosquet a été impliqué dans le projet, sélectionnant une artiste parmi les propositions soumises par le service des arts, de la culture et de la bibliothèque de la Ville de Drummondville.
Leur choix s’est arrêté sur Izabelle Duguay, une muraliste qui a une dizaine d’années d’expérience. La Montréalaise s’intéresse à la puissance des couleurs et à la connexion entre les formes naturelles et urbaines.
Une activité de méditation culturelle a lieu avec le comité consultatif des futurs élèves de l’établissement scolaire. Le but? Impliquer les jeunes dans la conception de l’œuvre. «On a fait une tempête d’idées collective. On a écrit pleins de mots qui nous inspiraient. On a fait une session de dessins. Je suis repartie avec ça. J’ai mis les idées en place. J’ai déposé la maquette. Elle a tout de suite été approuvée par l’équipe», explique-t-elle.
Rêver mieux est une murale qui fait état des différentes émotions que peuvent traverser un adolescent durant son passage à l’école secondaire. L’œuvre incite au dépassement de soi.
Les éléments de la nature sont omniprésents dans la création, incluant entre autres des montagnes, un soleil, une forêt et des aurores boréales. Chacun d’entre eux a une signification. L’artiste souhaite laisser place à plusieurs interprétations, tout en piquant la curiosité du spectateur.
Izabelle Duguay s’est amusée avec le contraste entre les couleurs. «Avec les élèves, on a beaucoup parlé des saisons. On voulait qu’il y ait des couleurs flashs, orangées et chaudes qui rappellent l’été et l’automne. Le côté boréal correspondait plus à l’hiver avec des couleurs froides. On a joué avec ça», indique-t-elle.
Il s’agit du premier projet de la muraliste à Drummondville. Elle a eu l’opportunité de discuter avec des passants au moment de la réalisation de l’œuvre, sur la rue Charlemagne. «J’aime ça avoir un contact avec les gens quand je fais une murale. Ça permet d’échanger sur mon travail. Ils me posent des questions sur la murale. Il y avait vraiment beaucoup de monde. Les personnes âgées passaient avec leur triporteur. Les jeunes circulaient à vélo. Il y en a qui passaient avec leur ballon de soccer», dit celle qui a eu une réception positive de son travail.
Rappelons que la nouvelle école secondaire est située dans le quartier Saint-Nicéphore. L’établissement ouvrira ses portes dès la prochaine rentrée scolaire. La capacité d’accueil du bâtiment est de 1300 élèves.
