La crème des pilotes débarque à l’Autodrome

La crème des pilotes débarque à l’Autodrome
Une cinquantaine de pilotes, dont une vingtaine des États-Unis, courseront sur l’ovale de terre battue de l’Autodrome Drummond les 22 et 23 juillet. (Photo : gracieuseté)

COURSES. L’Autodrome Drummond présentera les 22 et 23 juillet la série des gros blocs Super Dirtcar. Pour l’occasion, près d’une cinquantaine de pilotes en provenance d’un peu partout au Canada et aux États-Unis se disputeront les grands honneurs.

Le promoteur de l’endroit et concurrent de la compétition, Yan Bussière, promet un peloton des plus relevés des 15 dernières années dans la province. Une vingtaine parmi eux provient du sud de la frontière où ils coursent en tant que professionnels. La région de Drummond sera bien représentée tandis que Sébastien Gougeon, qui roulera pour la première fois chez les gros blocs, et Mario Clair s’ajoutent à Bussière.

L’enjeu sera grand pour les participants. Chacun d’entre eux cherche à remporter la place pour la finale du Super Dirtweek qui sera présentée à Oswego dans l’État de New York en août. Seulement le vainqueur de la course de 75 tours présentée en soirée mardi obtiendra son laissez-passer pour cette course de 200 tours qui empruntent plusieurs façons de faire à la Nascar.

«On attend les meilleurs coureurs de la classe Modifié gros blocs en Amérique du Nord. Il n’y a qu’un seul Québécois qui a gagné la course des gros blocs au Québec depuis 20 ans; c’est Steve Poirier. C’est très difficile de gagner contre les Américains. Ils participent à plus de 100 courses chaque année. Au Québec, ceux qui participent aux plus de courses en font moins d’une cinquantaine. C’est difficile de gagner, mais pas impossible», commente Yan Bussière, qui prendra part à l’une de ses dernières épreuves dans la catégorie.

Plusieurs épreuves de la série Super Dirtcar sont présentées au Canada et aux États-Unis. L’Autodrome sera l’hôte de deux manches qui se tiendront entre 18 h et 22 h 30 lors des deux jours de l’événement.

De plus, on prévoit accueillir près de 10 000 personnes dans le cadre de cet événement qui se tient à Drummondville depuis une vingtaine d’années. Yan Bussière s’attend à ce que les emplacements de camping offerts par l’Autodrome s’envolent rapidement.

«Ce sont beaucoup de gens qui proviennent de l’extérieur de la région. C’est une belle occasion de faire briller Drummondville et ses entreprises. Plusieurs arrivent même quelques jours à l’avance», a souligné le promoteur.

Aléas météo

Bonne nouvelle pour les amateurs de courses, on prévoit deux magnifiques journées les 22 et 23 juillet. Il s’agit là d’une situation à l’inverse de ce que connait l’Autodrome depuis le début de la présente saison. Yan Bussière signale qu’il a été impossible de présenter des courses ces six dernières semaines en raison de la pluie.

«C’est rare qu’on ait autant d’annulations lorsqu’on arrive en juillet. Jusqu’à maintenant, c’est pratiquement un cauchemar. Nous ne sommes pas encore à la mi-saison. Heureusement, il nous reste beaucoup de courses. C’est inquiétant parce qu’il faudrait qu’il ne pleuve plus d’ici la fin de septembre. On sait que c’est pratiquement rêver un peu», a soutenu Yan Bussière.

Dans de telles circonstances, le promoteur concède qu’il s’agit là d’une situation difficile. Il espère que les événements importants prévus d’ici la fin de la saison pourront se tenir comme prévu.

«Il nous les faut vraiment ces événements pour la santé du site. Sinon, c’est plus difficile d’entretenir le site lorsqu’il n’y a pas de courses», a témoigné le promoteur.

Cependant, il soutient n’avoir jamais accueilli autant de pilotes alors qu’ils sont entre 140 et 160 à participer aux différentes courses. Ce sont cependant les spectateurs qui se font moins présents ces derniers temps. Yan Bussière constate une diminution de près de 500 personnes par courses. Une situation amplifiée par la météo empêchant l’Autodrome de prendre son erre d’aller.

Concernant la vente du terrain, Yan Bussière laisse savoir qu’il n’y a pas de nouvelles de ce côté. Il semble que les démarches des propriétaires se trouvent au point mort à l’heure actuelle.

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