IMMOBILIER. La région métropolitaine de recensement (RMR) de Drummondville a enregistré une augmentation de 19 % en termes de ventes résidentielles au cours du deuxième trimestre de 2024, soit la plus prononcée parmi les RMR de la province. Il s’agit du plus haut niveau d’activité transactionnel observé depuis 2000 pour un deuxième trimestre.
C’est ce que rapportent les récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Le deuxième trimestre comprend les mois d’avril, mai et juin de cette année.
Dans l’ensemble du Québec, 26 166 ventes résidentielles ont été enregistrées au deuxième trimestre de 2024, ce qui constitue un rebond de 12 % par rapport à la période équivalente en 2023. Il s’agit d’un niveau d’activité transactionnelle supérieur à la moyenne enregistrée pour cette période de l’année depuis que les données sont compilées par Centris en 2000.
Le prix médian des unifamiliales dans la RMR de Drummondville s’est établi à 350 000 $ au deuxième trimestre, soit une hausse de 6 % par rapport à celui de 2023. Il se situe encore sous la moyenne québécoise qui s’est fixée à 452 000 $, une augmentation de 5 % par rapport au deuxième trimestre de l’année dernière.
Toujours dans la RMR de Drummondville, les inscriptions en vigueur ont augmenté de 26 % au cours du deuxième trimestre par rapport au même trimestre de l’an passé. Cela est essentiellement attribuable à la croissance observée dans l’unifamiliale, qui a connu une hausse de 35 %.
Enfin, le nombre de mois nécessaires pour écouler l’inventaire est resté stable à cinq mois, toutes catégories de résidence confondues, dans la RMR de Drummondville. À l’échelle de la province, il faut, en moyenne, 58 jours pour conclure une vente pour les unifamiliales. Les copropriétés et les petites propriétés à revenus – les plex – ont suivi avec respectivement 56 jours et 77 jours.
Le directeur du service de l’analyse de marché à l’APCIQ, Charles Brant, constate que « la lancée du marché immobilier observée au premier trimestre s’est poursuivie dans la plupart des régions québécoises avec une hausse des ventes et des prix au deuxième trimestre».
« Même si la haute saison printanière s’est montrée à la hauteur des attentes concernant les ventes, elle a pu décevoir de nombreux acheteurs qui anticipaient de bénéficier à la fois d’une hausse de l’inventaire de propriétés et de la première baisse du taux d’intérêt directeur depuis quatre ans. En réalité, seulement ceux qui étaient à la recherche d’une propriété dans les marchés récréatifs ont bénéficié de plus de choix», souligne-t-il.