Marie-Laurence Lortie renoue avec la compétition

Marie-Laurence Lortie renoue avec la compétition
Marie-Laurence Lortie. (Photo : gracieuseté)

NATATION. Cinq ans après sa dernière compétition internationale, Marie-Laurence Lortie effectue un retour à la compétition. La nageuse en eau libre prendra part à la 70e édition de la Traversée internationale du Lac-Saint-Jean, qui se déroulera du 20 au 28 juillet.

Originaire de Kingsey Falls et résidant maintenant à Drummondville, Marie-Laurence Lortie a participé à la prestigieuse épreuve de 32 kilomètres ralliant Péribonka à Roberval à trois reprises jusqu’ici en carrière. L’athlète aujourd’hui âgée de 28 ans a également pris part à différentes épreuves en Europe, terminant au septième rang au classement général de la coupe du monde des ultramarathons de la Fédération internationale de natation (FINA) en 2019.

Encouragée par ces résultats et par de nouveaux commanditaires, Marie-Laurence Lortie s’était qualifiée pour la toute première fois aux essais olympiques en piscine et en eau libre. Mais la saison 2020 a été sabordée.

Marie-Laurence Lortie. (Photo : gracieuseté)

«Le plan de mon entraîneur était parfait. Je me préparais pour les compétitions en piscine les plus importantes de ma carrière. Un soir, après un entraînement, on nous a appris que la piscine fermait à cause du couvre-feu décrété par le gouvernement. Comme je n’habitais pas près d’un centre de haute performance où les athlètes s’y entraînant déjà pouvaient poursuivre l’entraînement sous des conditions très strictes, c’était fini pour moi», a-t-elle raconté par l’entremise d’un communiqué de presse.

Cet arrêt forcé arrivait au pire moment pour l’athlète centricoise, qui achevait ses études universitaires et s’apprêtait à entrer sur le marché du travail.

«Mais je n’ai jamais annoncé ma retraite et j’ai vécu une amère déception. Un trou noir instantané. Et comme si ce n’était pas assez, j’ai subi une double fracture du crâne suite à une chute à cheval. Ça aurait pu être beaucoup plus grave et j’ai mis des mois à m’en remettre. Une fois guérie, une fois bien établie dans ma vie personnelle comme au travail, j’ai lentement repris la natation, pour le plaisir. La petite étincelle qui m’habitait s’est faite de plus en plus présente, au point où j’ai contacté mon ancien coach, qui était alors rendu à Cowansville, pour savoir s’il acceptait d’entraîner une athlète à distance.»

L’entraîneur Jocelyn McCann a sauté à pieds joints dans ce projet, sachant que rien ne serait facile pour son athlète, à commencer par la disponibilité des installations et des corridors d’entraînement.

Marie-Laurence Lortie. (Photo : gracieuseté)

«Je suis loin des conditions facilitantes d’un club, qu’il soit universitaire ou civil. Mon entraîneur est à distance, je dois m’entraîner sans partenaire, avant et après le travail, dans les bains libres, les piscines extérieures et avec le club des maîtres des Requins de Drummondville. Je travaille à Saint-Hyacinthe, alors il y a une certaine logistique qui entre en ligne de compte, mais mon employeur m’appuie et me permet le télétravail en plus de quelques entorses à mon horaire normal. Je remercie mon patron et mon équipe de travail.»

Questionnée à savoir si cette traversée sera sa dernière, Marie-Laurence Lortie se veut évasive, préférant savourer le moment présent. Elle ajoute que même si elle veut bien fermer la boucle, elle attend des réponses de compétitions en Europe à la fin de l’été. Pas d’annonce de retraite, semble-t-il. Pas encore. (JH)

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