LITTÉRATURE. Donner le goût de la lecture aux jeunes âgés de 16-35 ans est la mission que se donnent les liseurs publics cet été. Jusqu’à la mi-août, 3 à 4 liseurs publics seront présents bénévolement au parc Woodyatt tous les mercredis en après-midi de 13h30 à 15h.
Ce projet initié en 2019 par le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) Hochelaga-Maisonneuve arrive désormais à Drummondville via le CJE Drummond, en collaboration avec la Ville de Drummondville. L’objectif sera de stimuler le goût à la lecture en lisant aux gens intéressés des extraits de différents auteurs de la région du Québec et du Centre-du-Québec.
«On choisit des extraits, on se promène et on partage la lecture en offrant le livre en cadeau», résume la responsable de la réussite éducative au CJE Drummond et responsable des liseurs publics du CJE Drummond, Véronique Parenteau.
Mme Parenteau précise que le projet a reçu l’aide d’une subvention venant du Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS). Elle ajoute que l’organisme PromoLire collabore avec en leur offrant des bouquins, ce qui leur permet de donner quelques livres à ceux qui le désirent.
La responsable des liseurs publics affirme que le parc Woodyatt a été choisi pour sa clientèle plus jeune et familiale. Elle confirme que la brigade de bénévoles sera également présente lors du festival Trad-Cajun du 11 au 13 octobre prochain.
Redresser le taux de littératie
La mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, a rappelé l’importance de la lecture en faisant allusion aux derniers chiffres liés au taux de littératie, jugés préoccupant, pour la région du Centre-du-Québec et de Drummondville.
La proportion de la population qui n’atteint pas le niveau 3, soit le seuil jugé nécessaire pour comprendre des textes plus longs et plus complexes, pour le Centre-du-Québec est de 56,9%. Pour la ville de Drummondville, c’est 56,8%.
«La Ville travaille à cet égard, avec de multiples partenaires, afin d’améliorer la situation. Le rétablissement du taux de littératie dans la région se doit de passer par un intérêt pour la lecture. Il doit naitre d’un désir de plonger dans un livre, quel que soit le genre littéraire», insinue la mairesse.
De son côté, le directeur général de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec, Dominique Martin, croit que le projet de liseurs publics est une excellente initiative. «Quand on voit une initiative qui met en valeur la lecture de la langue française, c’est extrêmement positif pour tous les individus qui seront ciblés par ce projet», fait-il valoir.
«Savoir lire est extrêmement important pour bien fonctionner et bien s’épanouir dans une société. De plus, on peut initier des personnes à un autre type de lecture qu’ils ne connaissaient pas auparavant», conclut M. Martin.
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