Les répartiteurs médicaux d’urgence du CCS MCQ en attente d’une entente

Photo de William Hamelin
Par William Hamelin
Les répartiteurs médicaux d’urgence du CCS MCQ en attente d’une entente
Les répartiteurs médicaux d’urgences du centre de communication santé de la Mauricie et du Centre-du-Québec sont en grève illimitée depuis le 7 juin dernier. (Photo : Deposit)

SANTÉ. Les trois dernières semaines de négociations n’ont pas été concluantes pour la fédération des employés du préhospitalier du Québec (FPHQ), le syndicat représentant cinq centres de communication santé (CCS) du Québec, dont celui de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Depuis le 7 juin dernier, les répartiteurs médicaux d’urgences de plusieurs fraternités sont en grève illimitée. La convention collective du syndicat de la Maurice et du Centre-du-Québec est échue depuis le 31 mars 2022.

La revendication principale des répartiteurs médicaux d’urgence du CCS MCQ concerne le salaire horaire qui stagne à 22,47$, selon la présidente de la fraternité Amélie Brouillette. Elle rapporte que, avec l’évolution du marché du travail ces dernières années, le secrétariat du Conseil du trésor ne proposait pas quelque chose qui soit à la hauteur des services et du travail que les employés font au quotidien.

Après les négociations du 13 juin, elle a partagé qu’il y a eu peu d’avancement dans le dossier avec le Conseil du trésor. «Ce fut une rencontre très courte de 2 h 20 pour nous faire dire que l’on doit abandonner nos demandes et accepter les leurs. Ils semblent plutôt fermés à la discussion», affirme-t-elle.

De son côté, le président de la FPHQ, Daniel Chouinard, exprime que la rencontre du 21 juin a été peu concluante. «On voulait une convention jusqu’en 2028, avec les mêmes pourcentages d’augmentation de salaire que le front commun a obtenus, soit 6 % annuellement, mais le Conseil du trésor ne veut pas aller au-delà de cela», indique-t-il.

Tout comme Amélie Brouillette, M. Chouinard maintient que les répartiteurs médicaux d’urgence sont dus pour un rattrapage salarial, mais ont aussi besoin d’un coup de main au niveau du recrutement de la main-d’œuvre. Le syndicat souhaite également intégrer dans la convention une prime de rétention de 7,5 % pour garder les nouveaux employés. Si au départ, le syndicat souhaitait qu’elle soit versée tous les quatre mois, le Conseil du trésor est plutôt en faveur qu’elle soit versée annuellement.

«On ne trouve pas ça très attractif, mais on va demander pour qu’elle soit versée tous les six mois. Si elle est versée deux fois par année, ça inciterait les gens qui commencent dans le métier à rester puisqu’ils recevront dans peu de temps une prime pour avoir conservé leur poste, au lieu d’attendre un an», souligne le président de la FPHQ.

Une journée de négociation est prévue le 3 juillet à comité plus restreint pour tenter de trouver une entente. Dans le cas où rien ne débouche, il y a des chances que le syndicat demande une conciliation, soutient M. Chouinard. « On est en train de se rendre à l’évidence de signer une convention qui s’échelonne jusqu’au 31 mars 2025, puis reprendre les négociations en 2026 », termine-t-il.

__

L’Express vous invite à télécharger son application. Vous pourrez ainsi continuer de lire vos nouvelles gratuitement, et ce, en temps réel. N’oubliez pas d’activer les notifications!

Apple : https://apps.apple.com/ca/app/lexpress-de-drummondville/id1575799821?l=fr-CA

Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=ca.journalexpress.app&hl=fr

Partager cet article