Sauvetage aérien : «Une chance qu’on avait nos vestes de flottaison» – M. Horion, rescapé (photos et vidéo)

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Par Ghyslain Bergeron
Sauvetage aérien : «Une chance qu’on avait nos vestes de flottaison» – M. Horion, rescapé (photos et vidéo)
Trois personnes ont été ramenées sur la terre ferme. (Photo : Loïk Hamel)

FAITS DIVERS. En ce lundi de congé en raison de la fête du Canada, un groupe de cinq amis se souviendra longtemps de son périple sur l’eau. Après une mésaventure sur la rivière Saint-François, trois d’entre eux ont été rescapés par l’hélicoptère de la Sûreté du Québec (SQ) et déposés sur la terre ferme, à Saint-Joachim-de-Courval.

L’histoire a commencé quand cinq amis ont décidé de descendre la rivière Saint-François, à la hauteur du parc du Sanctuaire, à Saint-Majorique.

Les victimes étaient coincées sur le bord de la rivière. (Photo : Loïk Hamel)

«On a marché un peu et pas si loin du stationnement, on peut descendre à la rivière. On a mis nos embarcations dans l’eau. On voulait se rendre à Pierreville avec le courant. On a commencé à descendre la rivière, mais les embarcations n’étaient pas vraiment adaptées pour ce genre d’aventure… On s’est ramassés dans l’eau assez vite. Il y en a deux qui ont pu rejoindre la berge un peu plus loin et remonter vers le sentier. Nous (un homme et deux femmes), on n’a pas pu s’y rendre. Mon amie a tourné dans l’eau, mais avec une corde, on a pu la ramener vers nous. On était sur une roche, en sécurité, alors on a décidé de ne pas bouger de là et d’attendre les secours, car la falaise était vraiment trop haute», a expliqué à L’Express M. Horion.

Les pompiers avaient été appelés une première fois pour venir en aide aux deux hommes déjà rendus sur la terre ferme. Quelques minutes plus tard, ils se sont de nouveau mis en direction de Saint-Majorique pour tenter de venir en aide aux victimes.

«En raison du courant et du fort débit causé par les pluies des derniers jours, il nous était impossible de récupérer les victimes sans mettre nos intervenants à risques. On a alors sollicité l’équipe de sauvetage de la Sûreté du Québec», a précisé Mario Girard, chef de division au service incendie de Drummondville.

L’impressionnant hélicoptère de la SQ est arrivé vers 16 h et a tout d’abord survolé l’endroit pour effectuer une reconnaissance des lieux. Rapidement, un policier spécialisé dans ce genre de sauvetage est descendu avec l’aide d’un câble vers les victimes pour les secourir. Une à une, elles ont pris place dans l’hélicoptère.

(Photo : Ghyslain Bergeron)

Par la suite, l’engin a survolé le village de Saint-Joachim, de l’autre côté de la rivière, avant de se poser sur le terrain de soccer adjacent à l’église. L’événement a tôt fait d’éveiller la curiosité des résidents du secteur.

«C’est impressionnant de voir leur travail d’aussi près. J’ai entendu ça et je me demandais bien ce qui se passait. Au moins, les gens sont corrects», a lancé une femme admirative devant le travail des policiers.

À sa sortie de l’hélicoptère, l’une des victimes a tenu à lancer un message aux plaisanciers. «Une chance qu’on avait nos vestes de flottaison. Portez vos vestes de flottaison. Peu importe : pour une petite sortie en rivière, dans un lac… portez vos vestes de flottaison. Ça nous a sauvé la vie, c’est certain. Nous en tirons une leçon aujourd’hui et je veux que les gens profitent de notre expérience pour être conscients des dangers», a soufflé M. Horion avant de rejoindre ses amis.

Heureusement, les plaisanciers n’ont pas été blessés.

À la suite du sauvetage, les citoyens de Saint-Joachim se sont approchés de l’hélicoptère pour l’admirer de plus près. Les policiers ont même pris le temps de prendre des photos des résidents avec l’engin et ils ont répondu aux questions des plus curieux.

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