HOCKEY. Les prochaines heures et les prochaines journées pourraient s’avérer cruciales pour la suite de la carrière de Gabrielle David.
Ayant vu son contrat avec l’équipe de Montréal prendre fin, l’attaquante drummondvilloise est désormais disponible sur le marché des agentes libres de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). À l’instar de sa compatriote Audrey-Anne Veillette, celle qui fêtera son 25e anniversaire de naissance samedi peut donc s’entendre avec l’équipe de son choix.
En entrevue avec L’Express, Gabrielle David a indiqué que son agent est toujours en contact avec la directrice générale de l’équipe montréalaise, Danièle Sauvageau. L’intérêt est mutuel entre les deux clans, mais l’organisation souhaitait attendre l’ouverture du marché des joueuses autonomes avant de poursuivre les discussions.
«J’aimerais ça rester à Montréal, mais je garde les portes ouvertes, a expliqué Gabrielle David, tout juste de retour d’un voyage à Banff. On va regarder les autres options, au cas où je doive me trouver un plan B. J’ai hâte d’en savoir plus.»
Après un stage de quatre ans avec les Golden Knights de l’Université Clarkson, dans la première division de la NCAA, Gabrielle David a fait ses débuts professionnels à Montréal la saison dernière. En 23 matchs en saison régulière, celle qui a été choisie en neuvième ronde du repêchage de la LPHF a inscrit deux buts et quatre passes.
«Je pense que ça a été une grosse marche à monter. Au début de l’année, je jouais moins. J’ai perdu un peu de confiance. Parfois, je jouais quatre minutes par match; d’autres fois, j’étais dans les estrades. J’ai joué sur toutes les lignes. Ça a été vraiment plus dur mentalement, mais je pense que vers la fin de la saison et en séries, j’ai pris mon envol. J’ai mieux adapté mon jeu au style de la ligue», a affirmé Gabrielle David.
La diplômée en biologie est ressortie grandie de cette expérience.
«À chaque présence, à chaque match, c’est différent. Il faut que tu sois prête mentalement. Parfois, tu passes la période sur le banc, mais en deuxième, la coach te fait plus jouer. Que tu joues plus ou moins, tu dois rester prête à tout moment. Le côté mental est très important», a-t-elle exprimé.
Employée au centre en fin de saison, Gabrielle David a excellé en défensive ainsi qu’au cercle des mises en jeu, où elle a conservé une efficacité de 55,7 %.
«J’aime jouer au centre. Je suis capable de bouger mes pieds un peu partout et d’aller appuyer les filles dans notre zone. La coach m’a d’ailleurs mentionné que j’étais intelligente au centre et que j’étais prête à faire des replis défensifs à tout moment», a-t-elle relaté.
Celle qui a totalisé 150 points (58-92) en 135 parties en carrière avec Clarkson aspire maintenant à contribuer davantage en offensive chez les professionnelles.
«Comme j’ai perdu confiance en début de saison, ça m’a restreint offensivement, mais je sais que j’ai de l’offensive en moi. Ça peut ressortir à tout moment. Je ne veux pas passer ma carrière de hockey à être bonne défensivement. Dans les deux ou trois prochaines années, ce sera important pour moi de solidifier mon jeu, de prendre de la confiance et de produire plus offensivement. Je pense que ça va venir avec le temps. À Clarkson, dans les premières années, je jouais un peu moins, mais après, j’ai fini par m’adapter», a conclu Gabrielle David, qui sera une entraîneuse invitée dans le cadre de l’Académie des Rouges cet été.
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