RÉGIONAL. L’univers des plantes carnivores est exploré sous tous ses angles et comme nulle part ailleurs à l’intérieur du dernier né du Parc Marie-Victorin de Kingsey Falls, le jardin Mystérieuses carnivores.
Cette nouvelle exposition est le septième jardin thématique à être aménagé depuis la fondation du Parc Marie-Victorin en 1985. Il offre une visite inédite, mêlant découverte botanique et exploration culturelle.
Au coeur du jardin, les visiteurs sont invités à plonger dans trois univers distincts : une serre abritant 1000 plantes carnivores, un circuit extérieur ponctué d’imposantes structures représentant les mécanismes des pièges des végétaux et une exposition surprenante, «Les Dents de la Terre», qui présente les découvertes scientifiques et les représentations populaires de ces plantes étonnantes.
«Il s’agit d’un 360 degrés où sont intégrées des notions botaniques et éducatives sur ce sujet fascinant. Stratégie de capture, nutrition de la plante, habitat et reproduction, les angles explorés sont nombreux. De plus, un parcours interactif, la quête Panique botanique, permettra aux enfants de 5 à 12 ans de partir à la recherche d’indices permettant de résoudre une énigme», s’enthousiasme la directrice générale du Parc, Geneviève Destroismaisons.
La conception de ce projet novateur est le fruit d’une étroite collaboration entre l’équipe du Parc et la Firme GSM Project, réputée pour ses réalisations muséales à travers le monde. «L’expertise de la firme et leur créativité ont permis de bonifier l’expérience horticole en façonnant une attraction unique et immersive où la nature et la culture s’entrelacent harmonieusement. Une rencontre entre l’étrange et le magnifique!», se réjouit Thomas Deshaies, président du conseil d’administration du Parc Marie-Victorin.
En abordant les défis horticoles liés à ce projet, la directrice de l’horticulture, Joanne Patenaude, souligne : «Réunir deux climats dans une même serre est un défi… L’objectif étant de pouvoir présenter la beauté et la variété de ces merveilles de la nature, il fallait créer un environnement qui peut accueillir autant des espèces qui viennent de l’Afrique que de l’Amérique du Nord!»
Les travaux, débutés à l’automne 2023, ont été complétés à terme, en temps voulu, pour le lancement de la 39e saison du Parc, prévue ce samedi 1er juin. Un investissement d’envergure, s’élevant à 3,2 millions de dollars a été engagé dans ce projet.