«Il faut que le message passe… un moment donné» – Maude, étudiante

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Par Ghyslain Bergeron
«Il faut que le message passe… un moment donné» – Maude, étudiante
SIMULATION-Une citoyenne arrivée sur place constate avec émoi l'état de la victime au sol. (Photo : Ghyslain Bergeron (SIMULATION))

(Note de la rédaction) L’article qui suit est en lien avec une simulation. Personne n’a été blessé lors de cet événement et les victimes sont des comédiens. 

PRÉVENTION. Les 14 et 15 mai derniers, à l’Olympia Yvan-Cournoyer de Drummondville, 1000 élèves de 5e secondaire ont assisté à la simulation d’un accident mortel causé par la conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool et/ou les drogues. Coordonnateur de cet événement pour une troisième fois, Espace Rivier dresse un bilan plus que positif de l’expérience qui comportait sa part de défis cette année en raison du déménagement de l’activité vers un nouveau lieu.

À la suite d’une soirée arrosée, de jeunes adultes prennent la route, mais le conducteur de la voiture a les facultés affaiblies. La voiture fait une embardée et un homme est éjecté de la voiture. Il gît au sol, décédé. Les autres occupants sont transportés à l’hôpital et une femme est en arrêt cardiaque.

SIMULATION-Le coroner Yvon Garneau est venu constater le décès. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Le conducteur échoue plusieurs tests exigés par les policiers et il est arrêté pour avoir conduit avec les facultés affaiblies. Il devra vivre avec les conséquences de son geste.

En prélude à cet accident, on peut découvrir une jeune adulte demander à sa mère un raccompagnement. Un autre décide de dormir sur place afin de ne pas prendre la route.

«Il faut que le message passe… un moment donné», a lancé Maude qui assistait à la première représentation, mardi après-midi.

Un nouveau site

La glace du centre Marcel-Dionne devant demeurer fonctionnelle en raison des séries éliminatoires de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec, les organisateurs de l’Opération Impact ont dû tenir l’événement à l’Olympia Yvan-Cournoyer, ce qui a nécessité une réorganisation complète de diverses opérations.

C’est aussi trois simulations qui ont été présentées au lieu d’une seule, car la capacité maximale de l’amphithéâtre est de 384 personnes. Qu’à cela ne tienne, Nancy Lussier, coordonnatrice de l’événement, se dit impressionnée par la proactivité et l’enthousiasme de tous les intervenants des services d’urgence.

«Le déménagement nous a forcés à revoir nos façons de faire. Par exemple, certains véhicules, dont le camion de pompier habituellement utilisé, ne pouvaient pas entrer dans notre nouveau lieu.»

De plus, l’installation technique représentait une tâche supplémentaire majeure et coûteuse. Tous et toutes n’ont pas ménagé les efforts pour venir encore une fois cette année toucher les jeunes par le réalisme de la reconstitution.

Les représentants de Sécurimax Plus, Franzi et Mylène, étaient sur place afin de sensibiliser les étudiants à leur service de raccompagnement.

La tenue de cet événement a été rendue possible grâce à la contribution financière de la MRC de Drummond, la Société de l’assurance automobile du Québec, la Ville de Drummondville, les députés Martin Champoux, André Lamontagne et Sébastien Schneeberger.

La Sûreté du Québec, le Service de sécurité Incendie de Drummondville, les ambulances Dessercom, le Centre de services scolaire des Chênes, la Coopérative Funéraire J.N Donais, Remorquage Dionne, Collège Ellis, les coroners Martin Sanfaçon et Yvon Garneau ont aussi participé à la simulation.

 

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