SCIENCE. La Ville de Drummondville, en partenariat avec l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et Drummond économique, a présenté son tout premier conseil scientifique; une première régionale selon la mairesse Stéphanie Lacoste.
Drummondville s’est cependant inspirée d’autres initiatives réalisées dans la province. «Certaines villes ont un conseiller scientifique. On croit qu’une ville a des enjeux multiples. On ne voulait pas se limiter à un seul champ de recherche. On voulait vraiment toucher à plusieurs sphères. On pense qu’avec ces trois grands scientifiques, on a une belle base pour pouvoir avancer», a élaboré Mme Lacoste.
L’annonce a été faite le mardi 14 mai au Centrexpo Cogeco. On y a présenté les trois membres de ce conseil. Ils sont tous professeurs dans différents départements de l’UQTR et sont spécialisés dans trois domaines ciblés par la Ville selon ses enjeux et objectifs de développement.
Pour la transition écologique et le développement durable, on a fait appel à Raphaël Proulx, professeur au département des sciences de l’environnement. Sousso Kelouwani, professeur au département de génie mécanique, a la responsabilité du manufacturier intelligent et de la transition énergétique. Finalement, le développement économique durable et circulaire a été confié à Frédéric Laurin, professeur au département de finance et économique.
«La Ville, à l’aide d’un comité aviseur, pourra demander l’avis du conseil scientifique lorsqu’il y aura des préoccupations. Ce qui est aussi fabuleux, c’est que les chercheurs pourront aussi nous faire parvenir eux-mêmes des résultats de recherches s’ils voient des situations complexes résolues dans d’autres milieux qui pourraient répondre à des besoins de Drummondville. Ça pourrait permettre de régler en amont des problématiques qui auraient pu apparaître dans quelques années», a commenté la mairesse.
Le partenariat est d’une durée initiale de trois ans. «Notre objectif est de bonifier cette entente et de faire en sorte que ça devienne un mariage à long terme. On pense sincèrement que de s’appuyer sur la science et sur des données probantes est la meilleure façon de construire l’avenir», a souligné Stéphanie Lacoste.
Atout de taille
Pour Drummond économique et son directeur général Gerry Gagnon, l’arrivée d’un conseil scientifique représente un atout de taille. Selon lui, la science doit jouer un rôle pivot pour mettre la lumière sur les différents enjeux.
«Drummond économique est à l’aube de développements importants. Notamment les parcs industriels qui deviendront des écoparcs ou encore de l’impact du CNIMI pour le manufacturier intelligent et la transition énergétique sur nos secteurs industriels. Pour nous, c’est une nécessité de mieux comprendre les leviers, les voies de passages et les écueils potentiels lorsque nous nous développons», a signifié M. Gagnon.
La création de ce conseil scientifique est le résultat de plusieurs mois d’efforts des différents collaborateurs. Pour le recteur de l’UQTR, Christian Blanchette, les partenariats occupent une place importante dans son université.
«Une université, c’est aussi des expertises. Elles sont nécessaires pour mieux développer notre société et pour mieux la comprendre. Lorsque nos partenaires drummondvillois ont fait appel à nous pour fonder leurs décisions actuelles et futures sur les conseils d’experts scientifiques, nous sommes ravis de pouvoir contribuer», a indiqué le recteur dans une vidéo présentée lors de la conférence de presse. Il était retenu à l’extérieur.
Par ailleurs, les partenaires ont convenu de la possibilité de collaborer sur d’autres domaines d’activités porteurs au cours de l’entente, et ce, en fonction de l’évolution des besoins.
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