DRUMMONDVILLE. Les Voltigeurs affronteront le Drakkar de Baie-Comeau lundi et mardi soir au centre Marcel-Dionne. La venue de deux matchs de la finale du trophée Gilles-Courteau à Drummondville est une bonne affaire pour certains restaurateurs du centre-ville.
La copropriétaire du restaurant La Muse, Julie Arel, s’attend à combler toutes ses tables lors des deux jours de match. «On se prépare vraiment parce qu’on est les seuls restaurants, avec la Brasserie Daniel Lapointe, ouverts le lundi au centre-ville. La majorité des autres restos sont fermés», affirme-t-elle.
La copropriétaire s’attend à recevoir plus de monde qu’à l’habitude. «Si les matchs avaient été disputés durant le week-end, on aurait eu toute notre clientèle de base. À ce moment-là, on aurait été obligé de refuser plusieurs clients potentiels», explique-t-elle.
Julie Arel s’attend à servir l’équivalent de 200 à 220 soupers lundi soir. «Le lundi il y a beaucoup de monde, mais on ne remplit pas notre restaurant au maximum de sa capacité. Là, je m’attends à être complet ce soir et demain», s’enthousiasme-t-elle.
Pour le propriétaire des restaurants Chez Louis, Éric Durepos, la dispute de deux matchs de la finale de la LHJMQ à Drummondville est un événement en or pour les restaurateurs qui ne s’est pas produit depuis plus de 14 ans. Son restaurant situé sur la rue Saint-Georges près du centre Marcel-Dionne risque d’attirer, selon lui, autant des gens qui iront voir les Voltigeurs que ceux qui profiteront de l’ambiance festive des matchs.
Hôtel moins achalandé
Du côté des réservations dans le domaine de l’hôtellerie, la joute est différente. Par exemple, au Best Western Hôtel Universel, l’achalandage lié aux matchs entre les Voltigeurs et le Drakkar se situe entre 10% et 15%. Pour l’hôtel Comfort Inn, la directrice adjointe Isabelle Mondeaux rapporte seulement deux réservations faites au nom de personnes venant de Baie-Comeau.
Le directeur des ventes pour l’hôtel Le Dauphin Étienne Aubin affirme qu’il est difficile de connaitre pour un hôtel la raison de la venue de chacun de ses clients. Même si l’hôtel est à plein rendement cette semaine, il précise qu’environ seulement 20% des réservations sont liés à des événements récréatifs actuels tels que les matchs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
«Drummondville, c’est une ville d’affaires. Lors des mois d’avril, mai et juin, on reçoit plus des gens liés au tourisme d’affaires. Vers le mois de juillet, ce sont plus des personnes liées au tourisme d’agrément qui débarque à Drummondville», termine-t-il.
À lire aussi : Les Voltigeurs remplissent leurs coffres et rêvent déjà à leur prochaine saison
