DRUMMONDVILLE. Le marché immobilier à Drummondville ne ralentit pas, selon le dernier rapport réalisé par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), qui vient de rendre publiques les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel.
La RMR de Drummondville a enregistré 201 ventes résidentielles sur son territoire au cours du premier trimestre de 2024 composé des mois de janvier, février et mars. Ceci représente une hausse de 28 transactions (+16 %) comparativement à la même période en 2023. Ce niveau d’activité a porté les ventes à un niveau supérieur à la moyenne historique pour un premier trimestre.
Toujours à Drummondville, le nombre de propriétés à vendre a progressé au cours du premier trimestre, avec une augmentation de 22 % par rapport au même trimestre de l’année passée. À elles seules, les inscriptions des propriétés de type unifamilial ont connu une hausse de 29 %. Les inscriptions de petites propriétés à revenus ont, pour leur part, connu un léger recul (-4 %).
Selon rapport, il faut maintenant cinq mois, toutes catégories confondues, pour conclure une vente.
Quant au prix médian des résidences unifamiliales établies à Drummondville, il s’est établi à 345 000 $, en hausse de 10 % par rapport au premier trimestre de 2023. Si la hausse est importante, le prix médian demeure sous la moyenne québécoise fixé à 439 000 $.
À l’échelle de la province, 21 337 propriétés ont été vendues au premier trimestre de 2024, en hausse de 17 % par rapport au même trimestre en 2023. Selon l’APCIQ, il s’agit d’un niveau d’activité transactionnelle comparable à la moyenne enregistrée pour cette période de l’année depuis que les données sont compilées par Centris en 2000.
«C’est le premier trimestre depuis 2021 à avoir enregistré une hausse des ventes à deux chiffres, chose que nous n’avions pas vue au cours des dix derniers trimestres. Ce rebond de l’activité s’étend à toutes les RMR de la province, à l’exception de celles de Gatineau et Trois-Rivières. Il faut toutefois relativiser les résultats obtenus : bien que le niveau des ventes semble indiquer une reprise, laquelle devra être confirmée au 2e trimestre, il demeure légèrement au-dessous de la moyenne historique pour cette période de l’année», constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.
«La confirmation de la baisse tendancielle de l’Indice des prix à la consommation depuis le début de l’année et le discours prometteur de la Banque du Canada quant à la possibilité de premières baisses du taux d’intérêt directeur en 2024 amènent des vents favorables pour le marché immobilier. Ce contexte a immanquablement décidé de nombreux acheteurs à passer à l’action par anticipation de risques de surchauffe potentiels», ajoute M. Brant.
Soulignons que la RMR de Sherbrooke fait partie des régions métropolitaines de recensement qui a connu la plus forte croissance des ventes avec une hausse de 34 %. Elle est suivie de Saguenay (+25 %) et Québec (+21 %).