PLEIN AIR. Œuvrant depuis un an sur l’élaboration d’une nouvelle activité novatrice, Extéria attend incessamment une réponse du Programme d’aide à la relance de l’industrie touristique (PARIT) du ministère du Tourisme, ce qui dictera la suite des choses.
Selon le calendrier émis par le programme de financement gouvernemental, une réponse pouvait être attendue dès le 31 mars. L’organisation a déposé une demande de financement de deux millions de dollars, qui constitue 50 % budget nécessaire à la réalisation du projet.
Conscient que les délais peuvent être plus longs que prévu, le directeur général de Plein air Drummond, Étienne Hamel, a confiance au dossier soumis, mais indique se tenir prêt à toutes possibilités.
«Dans l’éventualité d’une réponse négative du PARIT, ça ne signifiera pas la mort du projet. Il faudra cogner à des portes pour combler les deux millions de dollars. Le PARIT nous permettrait d’atteindre notre objectif d’ouvrir en juin 2025. Il y a d’autres options comme le programme fédéral de Développement économique Canada qui sera assurément sollicité», a expliqué M. Hamel, tout en évoquant la possibilité d’obtenir un financement moindre du PARIT.
Preuve de la confiance d’Extéria en sa candidature, on a demandé l’aide du Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) afin de bien analyser le terrain sur lequel sera déployée cette nouvelle activité. Le mandat était d’identifier les potentiels milieux humides et flores vulnérables afin de mieux les protéger au moment d’aménager le site.
De plus, des démarches ont déjà été lancées auprès du ministère de l’Environnement et de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) afin d’obtenir les autorisations nécessaires pour lancer les travaux dans les meilleurs délais.
«Nous sommes très convaincus d’avoir de bonnes nouvelles en avril. Dans le budget de 78 000 $ déjà utilisé, on a pris certains risques avec le ministère et la CPTAQ. Ce sont des démarches extrêmement longues. On a choisi d’investir pour entamer ces processus essentiels. On espère pouvoir commencer les travaux à l’automne pour respecter notre calendrier», a affirmé le directeur général.
Selon l’échéancier établi par Extéria, cette nouvelle activité sera dévoilée au courant de l’été afin que les travaux puissent être réalisés durant l’hiver et le printemps suivant en prévision d’une ouverture à l’été 2025.
Bien que certains arbres du terrain bordant le rang Sainte-Anne près des installations actuelles d’Extéria devront être abattus, Étienne Hamel assure que le milieu ne sera pas dénaturé. Un grand espace tampon est prévu pour limiter les nuisances au voisinage. Aussi, peu d’infrastructures d’eau et d’électricité seront nécessaires.
«C’est un lot de 9,3 hectares (93 000 mètres carrés) à développer. Nous développerons de façon un peu plus intensive trois ou quatre hectares du site. Il y aura de l’espace pour circuler. Nous sommes dans le domaine du plein air. Notre but est de ne pas affecter inutilement ces milieux et de les conserver le plus possible», a assuré Étienne Hamel.
Le directeur général s’est montré avare de commentaires concernant la nature de cette nouvelle proposition qui a nécessité un voyage exploratoire en France pour y rencontrer d’éventuels fournisseurs. Des activités similaires existent ailleurs dans la province, mais Extéria entend présenter la sienne d’une façon novatrice. À plus long terme, elle pourra être offerte durant toute l’année.
En parallèle à ce projet, Extéria procède à la mise à jour de son système de billetterie. L’objectif est d’offrir une plus grande autonomie aux visiteurs qui le désirent. L’organisation veut l’éprouver durant la prochaine saison estivale afin que tous se soient approprié le système lorsque la nouvelle activité sera lancée.
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