TOURISME. Avec l’appui de Moment Factory, l’équipe du Village québécois d’antan s’investit corps et âme dans la réalisation de la deuxième phase du projet de relance, ce qui représente un tournant majeur pour le site touristique.
L’été dernier, le Village québécois d’antan a présenté sa nouvelle expérience, dans le cadre de la première phase de son projet de relance touristique. Les visiteurs ont vécu une immersion au 20e siècle des plus complètes grâce aux technologies de Moment Factory. Ce sont cinq maisons qui ont reçu le traitement du studio multimédia montréalais. De plus, des téléphones d’époque ont été disposés un peu partout sur le site.
Un nouveau chapitre s’annonce pour la saison estivale à venir. «La phase deux est carrément un tournant pour le village. C’est très important», affirme la directrice générale Geneviève Legault, en précisant qu’il s’agit d’un investissement de 4 M$.
L’attraction planche actuellement sur l’élaboration d’une nouvelle offre touristique, soit une activité nocturne. «Ça va très vite, mais ça va très bien», fait-elle savoir.
Le Village québécois d’antan s’attend à attirer le même nombre de visiteurs de jour comme de soir.
Le dévoilement du village nocturne se tiendra à la mi-mai, informe la directrice générale
En conséquence, l’ouverture du Village sucré est repoussée… pour une cinquième année consécutive. «Il faut qu’on revoie complètement l’expérience qu’on veut offrir au Village sucré. On doit acheter notre sirop à l’extérieur. Dans les dernières années, nos employés faisaient la nourriture. On avait quand même un petit profit. Dernièrement, on a changé notre modèle d’affaires. On travaille avec des traiteurs. C’est encore plus difficile de dégager un profit de tout ça. Il faut ouvrir la billetterie et faire de l’animation. Le modèle qu’on avait avant ne fonctionne plus maintenant», explique Geneviève Legault.
«La mission du Village est de mettre en valeur le patrimoine québécois. C’est super important. Le Village sucré en fait partie. Ce n’est pas une question de le laisser tomber. C’est une question de bien le faire et d’offrir une nouvelle expérience», poursuit-elle.
La directrice générale rappelle que la troisième phase du projet de relance se concentrera sur le volet gourmand. C’est là que le Village sucré entrera en jeu.
Des changements à l’interne
Un projet de cette envergure implique des changements, indique Geneviève Legault. C’est pourquoi la structure interne a été revue. Entre autres, une coordonnatrice de production a récemment intégré l’équipe. «C’est un poste qui n’existait pas avant. Cette personne travaille en amont dans la production des villages, dit-elle. Maintenant, on prépare les villages six mois en avance. Ce n’était pas le cas avant.»
Le poste de directeur des opérations sera bientôt pourvu. Rappelons que c’est Charles Bolduc qui occupait cet emploi autrefois. Entré en poste au mois d’octobre, le Drummondvillois a quitté après deux mois ses fonctions au Village québécois d’antan.
Également, le poste aux communications et au marketing a été aboli.
Dans tous les cas, Geneviève Legault attaque les prochains mois avec beaucoup d’enthousiasme. «Quand on a de gros morceaux comme ça à livrer, tout le monde travaille très fort. Si on se dirige dans la même direction, ça va super bien. C’est ce qui est en train de se passer au Village», conclut-elle.
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